LOCAVITA - La vie locale des Alpes Maritimes pour que chacun de nous connaisse les acteurs et les initiatives exemplaires des Alpes Maritimes respectueuses des Hommes et de la Nature.
dimanche 1 avril 2012
C'est parti, le printemps débute les actions de terrain des acteurs de LOCAVITA. Pour nous derrouiller un peu de l'hiver, petite séance de calins gratuits sur le salon du développement durable de Cannes...
Prochaine session de calins gratuits le samedi 19 mai sur la croisette à Cannes lors du festival du film. rappelons au monde entier que le développement durable est avant tout un état d'esprit ...
Inscription : http://www.facebook.com/locavita#!/events/201694666607126/201694673273792/?notif_t=like
mardi 28 février 2012
Avancement de LOCAVITA - Mars 2012
Vidéo de présentation de l'avencement de l'association LOCAVITA mars 2012.
4 thémes abordés : Statut juridique, Prestations de l'association, Partenariat avec le groupe ESS, Financement...
vidéo tournée près de l'église Notre Dame du Brusc sur la commune de Chateauneuf de Grasse.
4 thémes abordés : Statut juridique, Prestations de l'association, Partenariat avec le groupe ESS, Financement...
vidéo tournée près de l'église Notre Dame du Brusc sur la commune de Chateauneuf de Grasse.
vendredi 24 février 2012
Association HESTIA - Services à la personne et à domicile
Depuis 1995, l'association HESTIA est spécialisé dans le service à la personne et à domicile.
L'objectif principal de cette association est de permettre aux personnes agées de rester le plus longtemps possible à domicile.
Ils proposent des prestations d'aide ménagère (ménage, repassage, courses...) pour les personnes actives, des prestations d'aides (aide au repas, aide à la toilette, promenade...) pour les personnes fragiles (personnes agées, handicapées...) et des prestations d'accompagnement occasionnel (accompagnement aux courses, aller chez le coiffeur, chez le médecin...).
De toutes les associations locales, HESTIA est inconstestablement une des plus anciennes. Leur engagement est sincère.
Depuis 2006, l'association est agréée NF - Service à la personne. Une qualification qui permet l'amélioration continue de leurs services et une garantie de qualité pour les clients comme pour leurs salariés.
mercredi 22 février 2012
L'épopée d'un éleveur de Chèvres - Création d'une exploitation
L’épopée d’un producteur de chèvre – La mise en route d’une exploitation
Avant de commencer à réaliser leur métier, éleveur de cabris de Pâque, Patrick et Stéphane BRUEL doivent au préalable s’occuper d’une tonne de détails indispensables au bon fonctionnement de leur installation et la première étape sera le 14 janvier 2011, le dépôt d’un permis de construire indispensable pour réaliser les constructions agricoles neuves et la restauration de la ferme pour la rendre habitable.
Entre les deux installations, il y a environ 300 mètres en ligne directe. Les deux sites doivent être reliés par une adduction d'eau et un câble électrique. Une centrale solaire se situe à l'écart et à mi-chemin entre les installations de production et d'habitation. Les deux aménagements seront équipés de leur propre assainissement, fosse septique et filtre à zéolites pour la ferme, fosse septique et filtres plantés pour la chèvrerie.
La chèvrerie abrite toutes les installations agricoles, c'est un bâtiment en pin Douglas de 495 m2, toit double pente dissymétrique (fermes de 8m et 6 m). A l'intérieur on trouvera l'aire paillée sur sol naturel, le stockage du foin pour l'hiver, la salle de traite et la fromagerie.
La ferme est un bâtiment du XVIII siècle, construit par les Saint Ferréol à leur arrivée sur Amirat, sur des plans et un type de construction très "Provençal" : tuiles rondes, façades en pierres jointes à la chaux, toit mono-pente. La surface habitable d'origine est de 210 m2, Stéphane et Patrick la porteront à 346 m2 pour accueillir deux gîtes ruraux dans l’avenir.
Stéphane et Patrick voulaient remercier Anne Foret et Estelle Pernot qui animent le point info installation des Alpes Maritimes. Les Jeunes Agriculteurs (organisation syndicale agricole) ont mis en place ce concept de conseillers qui accompagne les "jeunes" (moins de 40 ans) dans leurs démarches d'installation en lien avec les Dotations Jeunes Agriculteurs (DJA). Cela leur a donner l'occasion de rencontrer les principaux acteurs d'un projet agricole tels que la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) (autorisation d'exploiter, aides à l'investissement, aides PAC annuelles, services de l'urbanisme qui instruisent le permis de construire, la supervision des installations électriques et du raccordement au réseau), Le SDEG 06 (syndicat départemental de l'électricité et du Gaz) maître d'ouvrage pour électrifier le site, Les services de l'hygiène et de la répression des fraudes (agrément de la fromagerie, étiquetage, aspects sanitaires de la commercialisation etc.. ), L'agence régionale de santé (contrôle de la qualité sanitaire de l'eau), Les Banques, Les Assureurs, La MSA (Mutuelle Sociale Agricole) pour la protection sociale, La fédération des Chasseurs du département qui sont acteurs en tant que responsables des dégâts occasionnés par les "grands gibiers", Les centres de gestion agréés (associations d'expertise comptable): choix des structures juridiques en lien avec la fiscalité, Pôle emploi pour les aides à l'installation (Dispositif ACCRE, ARCE etc..), La chambre d'agriculture (conseil à l'élevage, conseil en commercialisation et agrotourisme, Le CFE (Centre de Formalité des Entreprises) (enregistrement des sociétés agricoles), Les organisations syndicales agricoles (juriste de la fédération des Jeunes Agriculteurs, syndicat des éleveurs laitiers des Alpes Maritimes, Les réseaux d'AMAP (Associations de Maintien d'un Agriculture Paysannes), Le conseil Général qui met en place un programme spécifique pour l’agriculture, Le conseil régional (dispositifs particuliers pour l'agriculture : passage en Bio, Ateliers de transformation à la ferme), Agribio: association départementale de promotion et d'aide à l'agriculture biologique, ECOCERT: organisme de certification du label Bio Européen, La fédération nationale du Bio, Le FISC (fiscalité agricole) et bien sûr tous les fournisseurs (maçon, frigoriste pour le laboratoire, installateur de la machine de traite, menuisier pour la chèvrerie, électricien pour le photovoltaïque …)
Vous avez compris qu’un moment ou un autre un agriculteur peu avoir mal à la tête. Heureusement Stéphane ou Frère Basile (son nom médiéval) a une passion, la musique et la danse médiévale. Il déstresse en jouant de la flûte, de la cornemuse, de la harpe gothique ou de la vièle à roue. Chacun son truc n’est-ce pas ? Nous sommes sûr qu’un concert dans la prairie de la ferme serait délicieux à écouter.
Il ne faut pas pour autant oublier l’installation en cours. Stéphane et Patrick doivent choisir leurs futures bêtes. 65 chevrettes et 5 boucs sont achetés à Macon chez un des plus gros producteurs fromagers fermiers d'Europe. Elles ont environ trois mois et sont sevrées. Patrick va passer quelques jours sur place durant la période de mise bas pour réaliser un stage qui leur permettront d'organiser leur première saison des naissances.
La période de mise bas dure 3 semaines. Chaque chèvre donne naissance en moyenne à deux chevreaux. Au cours de ses 4 premiers jours, le chevreau doit recevoir des doses de colostrum. Il passe ensuite à un allaitement à base de poudre de lait pour être sevré vers les deux mois. Dans un même temps la production de lait débute et il faut engager la transformation fromagère sur le pic de lactation de la chèvre. Comme les naissances sont étagées, il faut organiser le cheptel en lots pour suivre ce protocole.
Après plusieurs mois de courses administratives, dépôts et suivi d' instruction des dossiers, de négociations avec les banques, d'étude d'aménagements et d'installations (voir article annexe - un site solaire isolé), les premières chevrettes arrivent à Saint Joseph. Patrick est allé chercher un premier lot de 15 bêtes et en a profité pour faire la sélection des 40 autres et des 4 boucs qui assureront la lignée. Elles s’adaptent rapidement et deviennent moins farouches au fil du temps. Si Stéphane et Patrick les ont prises avant l'ouverture de l'exploitation, c'est pour qu'elles s'habituent à eux et apprennent à sortir en troupeau pour aller manger. Ce sera ainsi plus facile à leur arrivée à Notre Dame.
Le lundi 27 juin 2011, trois semaines après que les premières soient arrivées, les chevrettes et les boucs sont au complet. Patrick a fini de les acheminer après trois voyages en camion. Cela fait maintenant trois semaines que les premières sont arrivées et cela se passe bien.
Leur ration alimentaire est basée sur du Sainfoin et du foin de Crau (AOP s'il vous plaît, de la meilleure qualité) et de complément dont la composition est en cours d'ajustement : orge aplati, maïs, céréales.
Rapidement les animaux sont de plus en plus proches de Stéphane et Patrick, c'est pratique pour les traitements et autres soins qui doivent leur être prodigués. L'étape suivante est la "mise au vert" progressive en commençant par des branchages fanés pour les habituer à consommer des végétaux dans la garrigue. Par la suite, ils commenceront quelques sorties pour leur apprendre la conduite en troupeau et après tout cela, elles seront ainsi prêtes pour Notre Dame.
Leur ration alimentaire est basée sur du Sainfoin et du foin de Crau (AOP s'il vous plaît, de la meilleure qualité) et de complément dont la composition est en cours d'ajustement : orge aplati, maïs, céréales.
Rapidement les animaux sont de plus en plus proches de Stéphane et Patrick, c'est pratique pour les traitements et autres soins qui doivent leur être prodigués. L'étape suivante est la "mise au vert" progressive en commençant par des branchages fanés pour les habituer à consommer des végétaux dans la garrigue. Par la suite, ils commenceront quelques sorties pour leur apprendre la conduite en troupeau et après tout cela, elles seront ainsi prêtes pour Notre Dame.
Les Jeunes Boucs sont parqués à l'écart pour ne pas "affoler" les chevrettes et aucune éducation n'est nécessaire pour leur apprendre leur futur métier de géniteur.
En juillet les travaux de la ferme de Notre Dame commencent. La nouvelle piste est en cours de terrassement et rapidement le site va se mettre en mouvement. Ces deux dernières années de montage du projet ont été éprouvantes pour Stéphane et Patrick et il va falloir bientôt passer en mode de production. Fromages de chèvre, Tomes de chèvre, fromages lactiques, yaourts, faisselles feront partis de la production. Nous rappelons d’ailleurs que les yaourts et faisselles de chèvre sont excellents au goût et également pour reconstruire une flore intestinale maltraitée. Pour les amateurs de viandes blanches, ils pourront profiter également de celle de cabris de Pâque certifiée bio par ECOCERT.
N’hésitez pas à les contacter dès maintenant pour réserver vos produits de qualité. Ils ne seront pas très longtemps en mesure de répondre à toutes les demandes, comme tous ceux qui ont eu le courage de se lancer dans l’aventure. Il y a un tel manque d’agriculteurs sur notre territoire que nous avons rarement l’occasion d’accéder à cette offre bien plus luxueuse que n’importe quel 5 étoiles du bord de mer.
Jardinage - Vers de terre - Champion du compost
Certains vers de terre sont des champions pour décomposer les déchets du jardin ou bien ménagers. En les élevant, on obtient du « lombricompost » ou « vermi-compost », un produit très fin constituant un excellent engrais naturel pour les cultures... Voici comment procéder.
« Dans mon composteur, mes vers se régalent, et le niveau de mes déchets baisse de 10 cm par jour ! » Marcel CAILLERE, adepte du compostage vivant, le sais bien : un vers de terre est vorace ! Le glouton mange en effet entre une demi-fois à une fois son poids par jour de matière organique et se multiplie vite puisqu'un seul individu peut être à l'origine de 500 descendants en une année... Ces précieux alliés produisent des déjections appelées turricules qui constituent une terre très fine, riche et fertile : le lombri-compost. Un amendement naturel et sans danger directement assimilable par les plantes, bref du caviar pour vos cultures ! Mais ce n'est pas à la portée du premier vers venu. Nos classiques vers de terre, certes de grands laboureurs de sol, sont peu efficaces pour le compostage. Deux espèces en particulier, des vers de surface, sont recommandées : le vers du fumier ou ver tigré (Eisenia foetida), au coloris rouge tigré et qui se régale des matières en décomposition, ou bien le vers de Californie, de teinte rouge vif (Eisenia endrei) qui aime, lui, la matière fraîche. L'humus produit par ces vers étant neutre et riche, il aère et ajoute de nombreux éléments nutritifs au sol, augmente la résistance aux maladies, favorise l'enracinement, la germination et la croissance...
« Attention, il ne s'agit pas d'amender entièrement le sol avec le vermicompost, cela demanderait des quantités trop importantes de matière organique à fournir aux vers, mais de produire un excellent engrais d'appoint pour vos cultures », précise Vincent Desbois, Iombriculteur professionnel. Enfin, ultime qualité, le produit est écologique puisqu'il permet aussi de valoriser vos déchets ménagers de cuisine !
« Attention, il ne s'agit pas d'amender entièrement le sol avec le vermicompost, cela demanderait des quantités trop importantes de matière organique à fournir aux vers, mais de produire un excellent engrais d'appoint pour vos cultures », précise Vincent Desbois, Iombriculteur professionnel. Enfin, ultime qualité, le produit est écologique puisqu'il permet aussi de valoriser vos déchets ménagers de cuisine !
Le principe
Comment travaillent ces merveilleux ouvriers ? Tout comme le compost classique, l'usage des vers de terre consiste à dégrader des déchets verts et ménagers comme certains aliments de cuisine. Mais leur action est bien plus rapide et pratique ! Le compost de base, disposé en tas ou bien dans un composteur, n'est dans un premier temps que décomposé par les micro-organismes du sol (bactéries, champignons... ) en présence d'oxygène et d'eau avant de subir une longue phase de réchauffement et de refroidissement. Il faut donc le remuer et l'arroser régulièrement, ce qui est fastidieux ! De plus, le compost ne devient utilisable qu'au bout d'un an. Tout cela est oublié avec votre réserve de lombrics puisque ces derniers réalisent le travail eux-mêmes : tout en décomposant la matière organique qu'ils restituent sous forme de déjections, ils creusent des galeries et aèrent la terre. De fait, ils accroissent le développement des micro-organismes issus des déchets. Une population microbienne ainsi stimulée agit de concert avec nos vers, ce qui améliore d'autant plus la transformation du compost. Il n'y a aucune phase de montée en température. « Il ne lui faut donc que 3 à 6 mois pour atteindre une composition à peu près correcte », selon Vincent Desbois. Dernier avantage : le lombri-compost ne propage aucune puanteur puisque les vers possèdent des enzymes dans leur transit intestinal qui suppriment l'odeur de décomposition des déchets !
Comment travaillent ces merveilleux ouvriers ? Tout comme le compost classique, l'usage des vers de terre consiste à dégrader des déchets verts et ménagers comme certains aliments de cuisine. Mais leur action est bien plus rapide et pratique ! Le compost de base, disposé en tas ou bien dans un composteur, n'est dans un premier temps que décomposé par les micro-organismes du sol (bactéries, champignons... ) en présence d'oxygène et d'eau avant de subir une longue phase de réchauffement et de refroidissement. Il faut donc le remuer et l'arroser régulièrement, ce qui est fastidieux ! De plus, le compost ne devient utilisable qu'au bout d'un an. Tout cela est oublié avec votre réserve de lombrics puisque ces derniers réalisent le travail eux-mêmes : tout en décomposant la matière organique qu'ils restituent sous forme de déjections, ils creusent des galeries et aèrent la terre. De fait, ils accroissent le développement des micro-organismes issus des déchets. Une population microbienne ainsi stimulée agit de concert avec nos vers, ce qui améliore d'autant plus la transformation du compost. Il n'y a aucune phase de montée en température. « Il ne lui faut donc que 3 à 6 mois pour atteindre une composition à peu près correcte », selon Vincent Desbois. Dernier avantage : le lombri-compost ne propage aucune puanteur puisque les vers possèdent des enzymes dans leur transit intestinal qui suppriment l'odeur de décomposition des déchets !
Le matériel
Vous désirez passer à l'acte ? Plusieurs cas de figure se présentent. Cas le plus basique ; vous possédez un bac à compost en cours d’utilisation dans votre jardin, il suffit d'y enfouir à quelques centimètres de profondeur vos vers dans le tas de compost si celui n'est pas trop volumineux. Ici, les vers permettent de « peaufiner » votre compost, déjà en partie décomposé. Deuxième cas, vous disposer de ce même bac à compost et souhaitez l'utiliser pour démarrer la fabrication d'un vrai lombri-compost. Il s'agit alors simplement d'installer les vers en premier et d’ajouter des déchets au fur et à mesure. Enfin, vous pouvez opter pour un véritable lombricomposteur, matériel dédié exclusivement aux vers, et à disposer au jardin ou bien dans la maison, à la cave, bref où bon vous semble. Il en existe une grande diversité de modèles dans le commerce : bacs plastiques verticaux, bacs en bois, bacs de poissonnier en polyxylène, modèles spécialement équipés pour récolter du jus de compost. Ils sont pourvus d’un couvercle qui empêche l’intrusion des insectes, préserve l’humidité du compost et laisse parfois passer un filet d’air.
Néanmoins, vous pouvez fabriquer votre propre lombricoposteur. Le plus simple est de construire un bac en bois (4 planches) de forme horizontale mesurant 1mètre de long pour 40 à 50 cm de large et autant en hauteur. Séparez-le en deux avec une plaque ou un grillage (maille de 10 x 10 cm). Cette dernière est astucieuse et facilite la récupération du compost : mettez vos déchets avec les vers d’un côté et lorsque vous voulez récolter le compost mûr, placez les nouvelles matières organiques dans l’autre bac. Après une dizaine de jour, les vers de terre affamés, migrent vers le deuxième compartiment en passant par les trous. Récupérez le compost du premier bac et ainsi de suite ! Au fond du montage, un grillage fin évite la fuite des vers ou bien l’intrusion des prédateurs. Enfin, n’oubliez pas d’ajouter un couvercle.
Vous désirez passer à l'acte ? Plusieurs cas de figure se présentent. Cas le plus basique ; vous possédez un bac à compost en cours d’utilisation dans votre jardin, il suffit d'y enfouir à quelques centimètres de profondeur vos vers dans le tas de compost si celui n'est pas trop volumineux. Ici, les vers permettent de « peaufiner » votre compost, déjà en partie décomposé. Deuxième cas, vous disposer de ce même bac à compost et souhaitez l'utiliser pour démarrer la fabrication d'un vrai lombri-compost. Il s'agit alors simplement d'installer les vers en premier et d’ajouter des déchets au fur et à mesure. Enfin, vous pouvez opter pour un véritable lombricomposteur, matériel dédié exclusivement aux vers, et à disposer au jardin ou bien dans la maison, à la cave, bref où bon vous semble. Il en existe une grande diversité de modèles dans le commerce : bacs plastiques verticaux, bacs en bois, bacs de poissonnier en polyxylène, modèles spécialement équipés pour récolter du jus de compost. Ils sont pourvus d’un couvercle qui empêche l’intrusion des insectes, préserve l’humidité du compost et laisse parfois passer un filet d’air.
Néanmoins, vous pouvez fabriquer votre propre lombricoposteur. Le plus simple est de construire un bac en bois (4 planches) de forme horizontale mesurant 1mètre de long pour 40 à 50 cm de large et autant en hauteur. Séparez-le en deux avec une plaque ou un grillage (maille de 10 x 10 cm). Cette dernière est astucieuse et facilite la récupération du compost : mettez vos déchets avec les vers d’un côté et lorsque vous voulez récolter le compost mûr, placez les nouvelles matières organiques dans l’autre bac. Après une dizaine de jour, les vers de terre affamés, migrent vers le deuxième compartiment en passant par les trous. Récupérez le compost du premier bac et ainsi de suite ! Au fond du montage, un grillage fin évite la fuite des vers ou bien l’intrusion des prédateurs. Enfin, n’oubliez pas d’ajouter un couvercle.
Bien les installer
Reste désormais à mettre vos « verres en condition ». Premier point : évaluez la quantité de vers : leur poids doit être le double de la quantité de déchet que vous apportez chaque jour. Par exemple 500 grammes à 1 kg chaque de vers permettent de dégrader 1 à 2 kg de déchets. Au début, ils ont besoin de s’acclimater et de se réfugier dans une litière humide constituée de matières carbonées : feuille de papier (pas d’encre), cartons ondulés ou carton à œufs… Ce sont leurs cachettes préférées. Mouillez les carton au préalable et veillez à ce qu’ils soient bien détrempés, un peu comme une éponge humide. Lorsque les vers sont enfouis dans cette litière épaisse d’une petite dizaine de centimètres, commencez par verser juste un peu de déchets. Encore mal adaptés au milieu, les vers ne mangent qu’au bout de deux à trois semaines environ. Ne les chargez donc pas trop en nourriture durant cette période car si la matière est mal consommée, elle se décompose d’elle-même et diffuse de mauvaises odeurs. Il sera temps ensuite d’ajuster votre apport quotidien de matière organique quand ils auront retrouvé leur appétit normal.
Reste désormais à mettre vos « verres en condition ». Premier point : évaluez la quantité de vers : leur poids doit être le double de la quantité de déchet que vous apportez chaque jour. Par exemple 500 grammes à 1 kg chaque de vers permettent de dégrader 1 à 2 kg de déchets. Au début, ils ont besoin de s’acclimater et de se réfugier dans une litière humide constituée de matières carbonées : feuille de papier (pas d’encre), cartons ondulés ou carton à œufs… Ce sont leurs cachettes préférées. Mouillez les carton au préalable et veillez à ce qu’ils soient bien détrempés, un peu comme une éponge humide. Lorsque les vers sont enfouis dans cette litière épaisse d’une petite dizaine de centimètres, commencez par verser juste un peu de déchets. Encore mal adaptés au milieu, les vers ne mangent qu’au bout de deux à trois semaines environ. Ne les chargez donc pas trop en nourriture durant cette période car si la matière est mal consommée, elle se décompose d’elle-même et diffuse de mauvaises odeurs. Il sera temps ensuite d’ajuster votre apport quotidien de matière organique quand ils auront retrouvé leur appétit normal.
Bien les nourrir
Vous pouvez étaler alors tout type de déchets sur de fines couches, hautes de quelques dizaines de centimètre seulement. Evitez seulement les matières organiques très dures (os, tiges végétales, etc …), les déchets de viande (ils produisent de l’ammoniac faisant fuir les vers), le lait, les graisses et les huiles et, enfin, limitez les nourritures trop acides (agrumes, oignons …) car le pH du compost doit rester neutre. Pour le reste chacun sa recette : « Moi, je dépose des feuilles, des branches de noisetier, de la paille, de la tuile de gazon, de grande consoude de Russie et des orties, ces deux derniers étant des accélérateurs de compost. Et puis bien sur mes déchets de maison, les coquilles d’œufs finement broyées par exemple. Je pose aussi parfois du fumier de cheval et de vache », précise Marcel CAILLERE. Avant de préciser : « Evitez absolument de placer toute plante vermifuge et insectifuge comme la tanaisie car elle gêne le travail des vers de compost. J’évite aussi les pelures d’agrume, qui contiennent un insecticide naturel. ». Et si vos déchets sont volumineux, broyez-les, cela facilite la digestion des vers.
Autre point essentiel, un bon compost contient une proportion égale de matières azotées et carbonées. Cela signifie que pour une quantité donné de pelures de fruits et légumes, tontes de gazon et autres déchets verts (matières azotées), il est nécessaire de fournir la même quantité de brindilles et feuilles mortes, paille, carton ou papier, copeaux de bois (matières carbonées). Si vous laissez, en effet, trop de matière organique riche en azote, et que les vers n’ont pas le temps de tout manger, vos déchets risquent de se transformer en une pâte gluante et puante.
Vous pouvez étaler alors tout type de déchets sur de fines couches, hautes de quelques dizaines de centimètre seulement. Evitez seulement les matières organiques très dures (os, tiges végétales, etc …), les déchets de viande (ils produisent de l’ammoniac faisant fuir les vers), le lait, les graisses et les huiles et, enfin, limitez les nourritures trop acides (agrumes, oignons …) car le pH du compost doit rester neutre. Pour le reste chacun sa recette : « Moi, je dépose des feuilles, des branches de noisetier, de la paille, de la tuile de gazon, de grande consoude de Russie et des orties, ces deux derniers étant des accélérateurs de compost. Et puis bien sur mes déchets de maison, les coquilles d’œufs finement broyées par exemple. Je pose aussi parfois du fumier de cheval et de vache », précise Marcel CAILLERE. Avant de préciser : « Evitez absolument de placer toute plante vermifuge et insectifuge comme la tanaisie car elle gêne le travail des vers de compost. J’évite aussi les pelures d’agrume, qui contiennent un insecticide naturel. ». Et si vos déchets sont volumineux, broyez-les, cela facilite la digestion des vers.
Autre point essentiel, un bon compost contient une proportion égale de matières azotées et carbonées. Cela signifie que pour une quantité donné de pelures de fruits et légumes, tontes de gazon et autres déchets verts (matières azotées), il est nécessaire de fournir la même quantité de brindilles et feuilles mortes, paille, carton ou papier, copeaux de bois (matières carbonées). Si vous laissez, en effet, trop de matière organique riche en azote, et que les vers n’ont pas le temps de tout manger, vos déchets risquent de se transformer en une pâte gluante et puante.
La température idéale
Les vers vivent bien au environ de 20° C avec un minimum de 50% d’humidité (60% étant l’idéale) et craignent, surtout, la déshydratation. Pour la température, pas de problème si le compost est dans un local, elle y sera en principe clémente et constante. A l’extérieur, attention aux gelées : l’hiver, les vers hibernent au-dessous de 5°C et meurent au-dessous de 0°C. Pour les préserver, isolez donc les parois de votre lombricomposteur avec du polystyrène et posez une couverture dessus. Et pour l’humidité ? Les déchets de cuisine sont constitués à 80% d’eau. Cette eau libérée quand les vers détruisent les matières organiques maintient l’humidité du compost. Vous n’avez donc jamais besoin d’arroser sauf en cas de grande chaleur. Attention, dans ce cas, utilisez un pulvérisateur, car un apport d’eau trop brutal peut noyer vos vers. De même pour limiter les coups de chaud, placez le composteur à l’ombre. Autant de protection pour mettre vos lombrics… au vert.
Les vers vivent bien au environ de 20° C avec un minimum de 50% d’humidité (60% étant l’idéale) et craignent, surtout, la déshydratation. Pour la température, pas de problème si le compost est dans un local, elle y sera en principe clémente et constante. A l’extérieur, attention aux gelées : l’hiver, les vers hibernent au-dessous de 5°C et meurent au-dessous de 0°C. Pour les préserver, isolez donc les parois de votre lombricomposteur avec du polystyrène et posez une couverture dessus. Et pour l’humidité ? Les déchets de cuisine sont constitués à 80% d’eau. Cette eau libérée quand les vers détruisent les matières organiques maintient l’humidité du compost. Vous n’avez donc jamais besoin d’arroser sauf en cas de grande chaleur. Attention, dans ce cas, utilisez un pulvérisateur, car un apport d’eau trop brutal peut noyer vos vers. De même pour limiter les coups de chaud, placez le composteur à l’ombre. Autant de protection pour mettre vos lombrics… au vert.
Nicolas LOUIS
Alpes Maritimes - Plan climat énergie - Ca va être dur !
Il n'est pas question dans cet article de faire un énième constat de notre état planétaire actuelle et à venir concernant le réchauffement climatique et son impact sur le vivant. Je pense que ceux qui n'ont pas encore compris que notre situation est préoccupante et qu'il est important d'agir le plus rapidement possible n'ont pas vraiment l'intention d'ouvrir les yeux afin de repousser au maximum la conservation de petits avantages qui ne leur serviront pas à grand-chose dans un proche avenir.
Le réchauffement climatique est un enjeu mondial. La négociation entre tous les pays concernés durera certainement des années et cela ne doit pas nous être un frein aux actions locales, où un certain nombre de mesures peuvent être mise en place.
La première et j'insiste sur ce point est la lutte contre le gaspillage individuel, chez soi, au travail. Installons des ampoules basse tension, régulons intelligemment notre chauffage et notre climatisation (70 % des dépenses énergétiques de l'habitat), roulons à allure modéré ou encore mieux marchons, cyclons ou prenons les transports en communs, EVITONS A TOUT PRIX DE PRENDRE L'AVION, dans les Alpes Maritimes les émissions de gaz à effet de serre liés au transport aérien représente 42%, 1 480 000 Tonnes d’équivalent CO² (C’est énorme). Investissons dans des installations moins énergivores, évitons les emballages, ne nous laissons pas aller à la surconsommation... Les citoyens auront alors fait une partie du travail (pour les mentalités, la plus grande). Il restera cependant encore beaucoup à faire et là nous passons la main (aveuglément ?) aux politiques locales.
Pour s'alimenter, se loger, se soigner, se déplacer, travailler, se distraire, il faut des producteurs agricoles, des industries, des transports, des infrastructures territoriales ... Tout cela affecte sérieusement le bilan carbone d'un département comme les Alpes Maritimes.
Nous avons une très faible production locale. L'autonomie alimentaire des Alpes maritimes ne durera pas plus de 48H00 en cas de rupture d'acheminement de nourriture. Nous ne consommons que 8% de produits locaux, le reste nous est fourni à grands coups de transports.
Nous avons une très faible production locale. L'autonomie alimentaire des Alpes maritimes ne durera pas plus de 48H00 en cas de rupture d'acheminement de nourriture. Nous ne consommons que 8% de produits locaux, le reste nous est fourni à grands coups de transports.
La saturation foncière du département en bord de mer demande à la population active de se loger toujours plus loin de son lieu de travail ce qui augmente le nombre de déplacement.
Mais la plus grosse problématique des Alpes Maritimes est que son développement économique s'est essentiellement porté sur le tourisme individuel et d'affaires généré par les nombreuses entreprises de recherche et développement que le territoire héberge et les diverses offres touristiques que la Côte d'Azur propose. Ce mode de développement impacte fortement le bilan carbone de notre département à cause des déplacements de personnes, notamment par avion (mode de déplacement privilégié de nos visiteurs). Ce mode de déplacement représente à lui seul 42 % des émissions de polluants atmosphériques. Ce même nombre d'arrivée en train générerait 100 fois moins de gaz à effet de serre. Le secteur de l'énergie habitat du département représente pour comparaison 320 000 tonnes d'eq. C par an (18% des émissions de gaz à effet de serre).
Le département a mis en place depuis 1 an un PLAN CLIMAT ENERGIE qui les engage à réduire de 20% pour 2020 nos émissions de gaz à effet de serre. Les politiques ont beau dire que cet objectif est atteignable, personnellement, je pense le contraire. Lorsque l’on est impacté de près de la moitié de nos émissions par une pollution qui ne peux être réduite (transport aérien) et qui va augmenter considérablement dans les prochaines années, notamment en raison du projet « OIN Plaine du var » qui s’efforce de créer un pôle d’affaires internationales, on ne peut plus assurer une réduction de 40% sur les 58% d’émissions restantes.
De plus, aucun projet visant à réduire le fret routier n’est prévu à part la mise en place éventuelle d’un fret ferroviaire. Dans tous les cas, aucun projet de recentralisation de l’agriculture vivrière pour éviter des pollutions atmosphériques. Au contraire, les projets immobiliers actuels réduisent nos espaces agricoles.
De plus, aucun projet visant à réduire le fret routier n’est prévu à part la mise en place éventuelle d’un fret ferroviaire. Dans tous les cas, aucun projet de recentralisation de l’agriculture vivrière pour éviter des pollutions atmosphériques. Au contraire, les projets immobiliers actuels réduisent nos espaces agricoles.
C'est peu dire que le conseil général des Alpes Maritimes à une grosse, énorme épine dans le pied en entamant son plan climat énergie.
Basons-nous sur les chiffres du conseil général. Les émissions sur l'ensemble du département sont estimées à 3 500 000 tonnes d'équivalent Carbone par an.
Un article de Nice Matin annonçait le 24 septembre 2010 que le conseil général avait dans sa première année diminué leurs émissions de gaz à effet de serre de 70 000 tonnes d'équivalent Carbone par an. Soit une réduction des nuisances de 2 %, le dixième de l'objectif fixé pour 2020 à 700 000 tonnes.
Parmi les mesures déjà mises en œuvre, le développement des transports collectifs, avec le tramway à Nice et le bus à un euro sur l'ensemble des Alpes-Maritimes (magnifique idée), a participé à la réduction du CO2. Ont également joué les rénovations thermiques de logements et de bâtiments, le recours aux lampes basse consommation, les installations, aidées par le département, de panneaux photovoltaïques et de chauffe-eau solaires. Nous avons noté également la réduction de la vitesse sur le département à 110 km/heure.
Basons-nous sur les chiffres du conseil général. Les émissions sur l'ensemble du département sont estimées à 3 500 000 tonnes d'équivalent Carbone par an.
Un article de Nice Matin annonçait le 24 septembre 2010 que le conseil général avait dans sa première année diminué leurs émissions de gaz à effet de serre de 70 000 tonnes d'équivalent Carbone par an. Soit une réduction des nuisances de 2 %, le dixième de l'objectif fixé pour 2020 à 700 000 tonnes.
Parmi les mesures déjà mises en œuvre, le développement des transports collectifs, avec le tramway à Nice et le bus à un euro sur l'ensemble des Alpes-Maritimes (magnifique idée), a participé à la réduction du CO2. Ont également joué les rénovations thermiques de logements et de bâtiments, le recours aux lampes basse consommation, les installations, aidées par le département, de panneaux photovoltaïques et de chauffe-eau solaires. Nous avons noté également la réduction de la vitesse sur le département à 110 km/heure.
Les grandes mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour l'année 2011 sont la création, à Grasse, d'un funiculaire ou à Nice, d'une seconde ligne de tramway. Une seconde ligne de tramway qui n’est pas encore prête à réduire les émissions et concernant le funiculaire de Grasse, ce n’est que pour éviter aux visiteurs de se garer en ville. Nous n’économiserons que 4 km d’émissions.
Bon on va dire que l'on y croit ! (On ne va pas se faire d'ennemis quand même). Je souhaite néanmoins beaucoup de courage à toute l'équipe du conseil général qui a la charge de ce dossier et c’est vrai que pour ma part, j’aurais préféré entendre des mesures pour produire local et réduire les gaz à effet de serre liés aux transports. Cela pourrait même nous servir au cas où, par hasard, malgré notre intelligence suprême, notre connaissance infinie, nos experts surqualifiés nous voulions investir dans un minimum vital en cas de crise environnementale ou économique plus sévère. C'est vrai que sans aucun partenaire écologique dans les réflexions, on peut avoir du mal à imaginer ces directions.
jeudi 9 février 2012
Santé - Menus toxiques, que mangent nos enfants ?
Aujourd'hui, un homme sur 2 et une femme sur 3 est ou sera touchés par le cancer en France. Nous sommes donc tous et toutes concernés par cette terrible maladie.
- 80% des français sont inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales
- 80% sont soucieux des polluants que peuvent contenir le poisson ou la viande.
- Près d'un Français sur deux estime à ce sujet que les autorités publiques de l'Union européenne n'entreprennent pas suffisamment d'actions pour protéger les consommateurs de ce risque .
C'est pour tenter de répondre à ces questions que HEALT AND ENVIRONMENT ALLIANCE (HEAL) et GENERATIONS FUTURES (Ex : MGRDF) ont souhaité mener l'enquête. Entre juillet et septembre 2010, ils ont acheté dans divers supermarchés de l'Oise et à Paris, des aliments non bio composant les repas types d'une journée d'un enfant d'une dizaine d'années.
Menus.
4 repas et un encas ont ainsi été élaborés en suivant les recommandations du Ministère de la Santé. Ainsi 5 fruits et légumes frais par jour ont été inclus dans la journée, de même qu'au moins 3 produits laitiers et un litre et demi d'eau. Sans faire manger trop gras, trop salé ou trop sucré l'enfant, nous n'avons pu faire l'économie de quelques friandises qui entrent régulièrement dans les rations alimentaires des enfants.
Substances
Diverses substances chimiques ont été recherchées par plusieurs laboratoires accrédités, spécialisés dans des analyses alimentaires : des plastifiants dont du Bisphénol A (BPA) et des phtalates, des retardateurs de flamme bromés (PBDE),des dioxines, furanes, PCB et autres Polluants Organiques Persistants (POPs), des pesticides ou encore des métaux lourds...
Nous avons aussi repéré sur les étiquettes les divers additifs entrant dans la composition des produits transformés. Audelà de l'analyse des aliments, nous nous sommes aussi penchés sur les substances chimiques qui pouvaient se transférer dans la nourriture, notamment lorsque l'on fait chauffer son plat en plastique au micro-onde ou bien son eau dans une bouilloire en plastique.
Résultats
Nos analyses montrent qu'en 24h, un enfant est susceptible d'être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules chimiques soupçonnées d'être cancérigènes ou encore soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens par des instances sanitaires européennes ou américaines !
128 résidus chimiques dans la journée qui représentent 81 substances chimiques différentes !
La palme : 36 pesticides différents ingérés en une seule journée !
47 substances différentes cancérigènes suspectées et 37 perturbateurs endocriniens suspectés en une seule journée!
Informations complémentaires : Le rapport complet menus
toxiques - http://www.menustoxiques.fr/
Circuits courts bio : la FNAB publie un recueil d'expériences à l'échelle nationale
La fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB) a réalisé avec le concours du ministère de l'agriculture (DGAL) une étude sur les circuits courts bio à dimension sociale présents sur le territoire français.
13 expériences y sont détaillées. Dimension sociale du projet, participation des collectivités territoriales, participation des consommateurs, rencontres producteurs/consommateurs, sensibilisation des consommateurs sont les grands axes qui ont guidé la rédaction du recueil.
Il ressort que ces initiatives mises en place récemment ou plus anciennes présentent toutes un caractère social innovant, modifient les modes de production et de commercialisation, nécessitent une implication des pouvoirs publics et une adaptation du territoire.
L'ensemble du recueil est disponible sur le site de la FNAB.
Le ministère de l'Agriculture dote la filière bio de 3 millions d'euros par an sur cinq ans
Appel à projets : le ministère de l'Agriculture dote la filière bio de 3 millions d'euros par an sur cinq ans
Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi 6 février 2012 avoir doté l'Agence Bio d'un fonds de structuration intitulé "Avenir Bio" d'un montant de 3 millions d'euros par an pendant 5 ans. Cette dotation intervient dans le cadre du plan d'actions "agriculture biologique : horizon 2012" visant à favoriser la structuration des filières.
Dans ce cadre, l'Agence Bio lance le 7ème appel à projets destiné à soutenir des initiatives de développement des filières biologiques afin de "donner plus d'impact et d'amplitude à des projets d'envergure nationale ou supra régionale et/ou présentant un caractère pilote et très innovant pour le développement l'agriculture biologique".
Les candidats ont jusqu'au 2 avril 2012 pour soumettre leur dossier.
dimanche 5 février 2012
Les grands principes du SCOT Schéma de COhérence Territoriale
Les grands principes du Schéma de COhérence Territoriale présentés par Catherine JOUVE, directrice du SCOT'Ouest au POLE AZUR PROVENCE.
Institué par loi la Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, le Schéma de cohérence territoriale (Scot) est l’outil de conception et de mise en oeuvre d’une planification territoriale. Il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques publiques notamment sur l’habitat, les déplacements, économie, l’environnement, l’organisation de l’espace. Il oriente l’avenir d’un territoire dans une démarche de développement durable. En fin d’élaboration, un Scot est matérialisé par trois documents : un rapport de présentation, le Projet d’Aménagement Développement Durable (PADD) et le Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO).
Institué par loi la Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, le Schéma de cohérence territoriale (Scot) est l’outil de conception et de mise en oeuvre d’une planification territoriale. Il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques publiques notamment sur l’habitat, les déplacements, économie, l’environnement, l’organisation de l’espace. Il oriente l’avenir d’un territoire dans une démarche de développement durable. En fin d’élaboration, un Scot est matérialisé par trois documents : un rapport de présentation, le Projet d’Aménagement Développement Durable (PADD) et le Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO).
samedi 4 février 2012
Alliance Provence - Réseau AMAP de Provence Alpes Cote d'Azur
Une association qui a pour objet de développer et d’animer le réseau des AMAP en région PACA...
Une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne est composée de consommateurs qui deviennent partenaires d’une ferme. Un engagement contractuel permet au producteur d’assurer à l’avance la commercialisation de ses produits et au consommateur d’obtenir un panier des produits de la ferme. L’AMAP et le producteur s’engage dans une démarche éthique
L'association des Blancs Chevaliers, les templiers de la commanderie de Biot
L'association des Blancs Chevaliers, les templiers de la commanderie de Biot a été créé pour permettre à la population locale et nationale de découvrir l'histoire des templiers sur notre territoire.
Chaque année, la municipalité de Biot organise une fête des Templiers, c'est l'occasion des amoureux et des curieux de l'histoire locale de rencontrer ces chevaliers.
Pour contacter l'Association DES BLANCS CHEVALIERS, "Les Templiers de la Commanderie de BIOT" un numéro de téléphone le 0629252236 ou par mail : les.blancs.chevaliers@orange.fr
Chaque année, la municipalité de Biot organise une fête des Templiers, c'est l'occasion des amoureux et des curieux de l'histoire locale de rencontrer ces chevaliers.
Pour contacter l'Association DES BLANCS CHEVALIERS, "Les Templiers de la Commanderie de BIOT" un numéro de téléphone le 0629252236 ou par mail : les.blancs.chevaliers@orange.fr
Tous candidats avec Pierre RABHI
Cher colibri,
Nous sommes aujourd’hui 18 000 candidats : imaginez ces milliers de visages exposés partout en France pour montrer notre volonté de changement...
Et bien cette idée va se concrétiser grâce au partenariat avec JR, photographe célèbre pour ses immenses portraits affichés dans les rues du monde entier. Il met aujourd'hui son projet Inside Out au service de la campagne pour un évènement artistique et engagé !
Le 31 mars nous vous proposons d'être des milliers à afficher les portraits de la campagne dans les rues de nos villes.
Pour cela, il vous suffit de créer votre affiche avant le 20 février !
Vous êtes déjà candidat(e) ? Vérifiez si votre affiche correspond aux critères du projet Inside Out.
Invitez vos amis à participer ! Plus nous serons nombreux, plus cela aura d'impact.
Nous reviendrons très prochainement vers vous pour préciser les villes et les lieux de rassemblements. Nous sommes impatients de vous retrouver pour ce moment unique !
http://www.touscandidats2012.fr/
http://www.touscandidats2012.fr/
vendredi 3 février 2012
Anne et Pierre MAGNANI agriculteurs biologiques se diversifie
Anne et Pierre MAGNANI sont agriculteurs, maraichers en agriculture biologique sur Nice. Ils font partis du réseau local des AMAP et distribuent également leurs produits sur les marchés des communes environnantes. Contraint de diversifier comme tous les paysans des Alpes Maritimes leur activité. Anne et Pierre propose également des cours de cuisine locale en recevant chez eux des groupes de stagiaires. Si vous désirez connaitre le métier de maraichers, récolter des produits biologiques de saisons, les assembler avec des cuisiniers spécialisés dans les petits plats méditérannéen, vous êtes au bon endroit. Pour contacter Anne et Pierre MAGNANI, téléphonez leur au : 04 93 18 11 30. Bon appétit...
mercredi 1 février 2012
Première pierre Ecoquartier Cannes-Maria
En mars 2009, la création d’une ZAC (Zone d’aménagement concerté) a fait place au lancement de la consultation du choix de l’aménageur. Déjà, les contours du projet se dessinent : 2 200 m2 dédiés au commerce, environ 240 logements, plusieurs centaines de places de stationnement public et une extension de la place Commandant Maria de 2 500 m2. Le tout dans un cadre arboré, respectueux des normes de Haute Qualité Environnementale (HQE) et ouvert désormais vers les avenues de Vallauris et Isola Bella. Un véritable "quartier-jardin". Un partenaire privé sera choisi au début de cette année pour mettre en oeuvre ce projet ambitieux. Des équipements publics importants vont également être construits comme par exemple un bassin de rétention des eaux pluviales pour éviter les inondations en cas de fortes pluies. La villa Les Bleuets sera conservée et rénovée pour abriter un centre de loisirs pour la jeunesse et le club Bel Âge sera réinstallé dans des locaux plus fonctionnels. La construction d’un bâtiment neuf pour accueillir la Maison des associations est envisagée. D’autres pistes de réflexion sont engagées de manière à parfaire l’attrait du quartier Prado-République. La construction d’un nouvel hôtel complémentaire de ceux du secteur (notamment rue de Mimont) est l’une d’entre elles, l’accent étant mis sur le développement économique et les débouchés en matière d’emploi. Cette nouvelle dynamique esthétique et commerciale doit inciter les Cannois et les touristes à faire leurs achats dans ce secteur. Étape après étape, l’aménagement se poursuivra jusqu’en 2013, une fois la réhabilitation de la villa des Bleuets et la conception de la Maison des associations parvenues à leur terme.
Interview de Michel DESSUS - Président de la chambre d'agriculture des Alpes Maritimes
Interview Michel DESSUS Président de la chambre d'agriculture des Alpes Maritimes.
Les questions posées sont relatives au développement d'une agriculture de proximité et vivrière sur le département des Alpes Maritimes.
Il est question des missions de la chambre d'agriculture et des stratégies de développement d'une agriculture vivrière; de qualité et de proximité. Le positionnement de la chambre d'agriculture dans l'OIN Opération d'intérêt nationale de la plaine du Var qui fera l'objet d'un reportage indépendant...
dimanche 29 janvier 2012
LOCAVITA cree son AMAP
LOCAVITA vient d'obtenir pour 20 familles (2 adultes et 2 enfants) la livraison de panier de produits biologiques locaux par Francois OULMONT, maraîcher biologique certifié de Grasse. Si vous habitez Grasse ou limitrophe, pré-inscrivez-vous dès maintenant. Les places seront rapidement prises. Une réunion d'information sera organisée sur Grasse en février. webmaster@locavita.org pour plus de renseignement.
samedi 28 janvier 2012
Campagne situation agricole des Alpes Maritimes
La situation agricole des Alpes
Maritimes est très particulière et il semble important que dans un esprit « d’initiatives
en transition » nous en réalisions le portrait afin de bien comprendre les
enjeux et les failles de notre développement local.
En 2007, l'activité agricole des
Alpes-Maritimes s'articulait autour de trois productions majeures : fleurs,
fruits et légumes qui représentent 82 % de la richesse agricole du département
bien que ces trois activités n’occupent que 3 % de la surface agricole.
L’horticulture est le premier
pilier économique maralpin. Cette filière génère 44 % de la richesse agricole des
Alpes-Maritimes avant les légumes (22 %) et les fruits (16 %). Les quatre
cinquièmes des recettes florales sont assurées par la production de fleurs et
de plantes en pots ou plants à massifs.
Il est évident que dans un esprit
« développement durable », ce qui nous intéresse principalement est
la production maraîchère (les légumes et petits fruits comme les tomates, les
fraises…) et arboricole (les fruits sur arbre). Pour commencer par le domaine
arboricole, les exploitations oléicoles représente près de 80% de la production,
en cas de pénurie alimentaire, nous mangerons en grande partie des figues et
des agrumes, espérons que cette disette ait lieu durant l’été ou dans la
période hivernale. Le maraichage représente moins de 300 hectares cultivés sur
le département. Un hectare nourrit à l’année environ 40 familles (2 adultes – 2
enfants). Nous pouvons estimer que dans cette même période de pénurie
alimentaire, seules 48000 sur le plus d’un million d’habitants des Alpes
Maritimes auront accès à cette production composée essentiellement de Salades, courgettes,
bettes, poireaux, courges, carottes, choux-fleurs, radis. Il est a noté que l’essentiel
de cette production est distribué par le réseau local des AMAP (Association
pour le Maintien d’une Agriculture de Proximité), dont notre réseau LOCAVITA
vient d’accéder après de nombreux mois d’attente pour 20 familles uniquement. C’est
pour vous dire comme cette situation maraîchère est actuellement tendue et que
la demande est grandissante.
Il est également à noter que nous
avons un vide total concernant la production céréalière qui devrait normalement
représenté 60% de notre alimentation quotidienne en raison de ses apports nutritionnels
en protéines et vitamines essentielles.
Concernant l’élevage, c’est celui
des ovins qui est le plus courant sur le territoire avec 260 exploitations et
70 000 têtes. C’est l’activité agricole la plus importante dans la zone
montagneuse en raison de sa situation géographique et climatique particulière.
Le problème principal – une urbanisation démesurée sur nos terres
fertiles
98 % de la zone littorale des
Alpes Maritimes est urbanisée, comprenons bien qu’une Opération d’Intérêt Nationale
« Plaine du Var » visant à urbaniser au nom du développement durable
1% de plus cette zone déjà fortement agressée est un paradoxe que seuls les
politiques et les hommes d’affaires peuvent comprendre. Pour l’agriculture la
zone littorale est la plus prospère, une terre fertile permettant jusqu’à 4
rotations annuelles dans le domaine du maraichage alors que les terres de l’arrière-pays
ne peuvent en proposer qu’une seule. Sans parler d’autonomie alimentaire qui
semble totalement irréalisable sur notre département en raison sa situation foncière,
géographique et démographique, il est évident que nous sommes dans une
situation extrêmement dangereuse pour notre devenir à moyen terme.
En raison de l’augmentation du
coût de l’énergie, ne produire en local que 3% de ce que nous consommons est
une folie. Nous paierons rapidement plus cher le transport des marchandises que
leur coût de production. Cette situation n’a pas toujours été aussi stérile. Dans
les années 1970, nous comptions plus de 10000 exploitations agricoles sur le
département, environ 650 ont survécu. Pour noircir le tableau de notre
agriculture locale, la moyenne d’âge des exploitants est de 58 ans et peu d’entre
eux ont un successeur ou un repreneur.
Jusqu’alors, les terres agricoles
étaient facilement transformées en zones urbanisables, ce qui était d’un
intérêt non négligeable pour les agriculteurs qui avait besoin de revendre leur
capital foncier en raison de leur très modestes indemnités de retraite. Les schémas de cohérence
territoriaux permettront de conserver les dernières terres agricoles du
département. Cette démarche est primordiale pour notre devenir agricole local,
mais une injustice pour tous les agriculteurs qui ne pourront pas réaliser de
complément de retraite conséquent lors de leur fin de carrière alors que leurs
prédécesseurs ont largement profité de la situation. Pourquoi les avantages des
uns devraient être payés par d’autres ? Il est évident que le SCOT et les
PLU en cours de création ne reprendront pas d’espace sur les terres urbanisées
et que les superficies sont extrêmement réduites.
Il n’y a pas beaucoup à attendre
des politiques de développement local pour améliorer notre situation vivrière
sur le département. Au mieux nous pourrions doubler ou tripler notre superficie
de maraichage. Cela demanderait évidemment qu’une pression citoyenne auprès des
politiques locaux soit beaucoup plus perceptible qu’actuellement. La production
fruitière semble également dans une phase de décroissance. Le changement
climatique joue un grand rôle sur l’éradication des arbres fruitiers selon les
agriculteurs et aucune campagne de plantation n’a été menée dans les années
précédentes. Il est bon de savoir qu’il faut environ 10 à 15 ans à un avocatier
pour qu’il soit productif. Soyons positif, nous avons de l’huile d’olive, des
salades des courgettes, quelques figues et oranges, de bons repas en perspective agrémenter d'un filet de jus de citron …
Didier LAURENT – LOCAVITA – La vie
locale des Alpes Maritimes
Source agricole : Agreste - Enquête structure
2007 et recensement agricole 2000
dimanche 15 janvier 2012
Objectifs LOCAVITA 2012
Chers sympathisants des acteurs du développement durable et
solidaire des Alpes Maritimes,
Cette année 2012 sera une année charnière pour notre
développement local, la mise en place des SCOT (Schémas de Cohérence Territoriale)
devrait protéger (et non rajouter, malheureusement) les dernières terres
agricoles des Alpes Maritimes.
Ces terres agricoles sont de petites superficies et propices
à la culture maraichère. Il faudra évidemment mettre en place autant d’agriculteurs
que de terres existantes et il semble que cela soit acquis par nos politiques
(Nous sommes en période d’élection). La demande est là, la recherche de
produits locaux moins énergivores en transport, plus naturels, de meilleure
qualité, même les grandes surfaces commencent à lorgner ces terres agricoles
pour produire localement (les coûts de transport ne seront plus abordables dans
quelques années).
Si nous faisons cette année un inventaire de la production
et de l’artisanat des Alpes Maritimes (que nous n’arrivons pas à faire financer
puisque c’est immatériel) c’est pour nous doter de la première cartographie du
territoire en matière de produits et de services locaux, respectueux de l’environnement
et des hommes afin que chacun de nous connaissent ce patrimoine, ce dispositif
que nous possédons ici sur les Alpes Maritimes. Bien sûr nous ne pourrions le
faire sans nos partenaires locaux comme Agribio 06, Alliance Provence, l’APEAS,
le réseau des AMAP, Natura 2000, les communautés de Communes, la chambre d’agriculture
et plusieurs autres associations spécialisées …
C’est aussi l’année où l’opération d’intérêt générale de l’OIN
sera engagée. Cette opération bien que louable urbanise au nom du développement
durable sans avoir respecter les règles basiques de la consultation citoyenne
les dernières zones libres du littoral. Après cette opération d’urbanisation,
il n’y aura plus aucun espace urbanisable sur le littoral, nous arrivons à la
fin d’un système de développement urbain démesuré et il faudra préparer l’après.
2012, c’est aussi la poursuite de l’augmentation des coûts
de l’énergie qui depuis 5 ans maintenant est de 8% par an. Ces coûts de l’énergie
qui remettent en question nos modes de consommation. C’est également l’augmentation
des coûts des produits usuels 4% en 2011, il semble que ce taux soit une
moyenne annuelle raisonnable. Le coût de la vie augmente donc de 2 à 3%, ce qui
est supérieur à la progression de notre monnaie européenne. Nous vivons en
déficit, un déficit qui nous coutera cher à nous et à nos enfants. Il y a
possibilité que l’€uro s’écroule au cours de l’année.
Si nous imaginons nos modes de vie sans une économie sur
laquelle nous pouvons compter, sans un minimum de revenu assurant l’essentiel,
avec une énergie qui ne cesse d’augmenter, nous sommes devant une situation qui
risque d’entrainer un grand nombre de personnes dans de grandes difficultés… Si
nous ne sommes pas riches et que nous appartenons au petit monde, il nous
faudra vraiment retrousser les manches sous peine de devenir des exclus et de
ne plus profiter de la vie comme nous l’avons connu. Il nous faudra reconquérir
nos terres vivrières, les cultiver avec l’aide des derniers paysans de notre
territoire, il nous faudra revoir nos modes économiques (le troc, l’échange,
des monnaies alternatives), il nous faudra revoir nos modes d’hébergement, de
consommation énergétique, nos moyens de transports, notre rapport à l’emploi,
nos moyens pour rester en bonne santé. 2012
est certainement une des dernières années pour initier ce changement.
Nous n’avons pas créer LOCAVITA pour harceler la population
ou pour lancer des messages anxiogènes, nous ne voulons même pas convaincre qui
que ce soit, juste rassembler sur notre territoire ceux et celles qui veulent
initier un nouveau modèle solidaire sur lequel nous pourrons tous compter à
travers nos expériences, nos qualifications, nos connaissances. Nous n’avons
pas prévu de créer des groupes de discussion, mais des groupes de travail parce
que nous devons entrer dans l’action. 2012 est une très belle année, source d’un
renouveau (qui ne viendra pas des politiques) créé par la population pour la
population et pour l’avenir de nos enfants.
Voici ce dont nous avons besoin pour réaliser cette opération.
Bénévoles « Base de données »
Des bénévoles qui vont réaliser un travail d’inventaire afin
de dresser des listes thématiques qualifiées (les producteurs, les magasins,
les point de vente circuit court, les marchés, les pêcheurs, les zones
naturelles …)
Bénévoles « Acteurs / Actrices »
Nous avons régulièrement besoin de bénévoles qui ont des
capacités d’acteur pour présenter des initiatives locales ou des très courts
métrages de promotion d’actions locales …
Bénévoles « Cinéastes / Photographes »
Notre politique de communication est basée sur la
présentation des acteurs et initiatives par l’image afin de les rendre plus
concret et proche de la population locale. Nous avons besoin de bénévoles qui
aillent filmer ou interviewer ces acteurs.
Don « Reportage – Les derniers pêcheurs de Cannes »
Pour réaliser le reportage « Les derniers pêcheurs de
Cannes », nous aurions besoin de 132 € (frais de location de matériel
spécifique, déplacements…). Nous faisons appel aux dons des sympathisants (don
libre). Cliquez sur le lien suivant …
Bénévoles « Eco-informateurs »
Pour diffuser une information claire, non militante, la plus
proche possible de la réalité, nous avons besoin d’éco-informateurs qui
prendront en charge des secteurs comme les journalistes, cela peut être un
quartier, comme une démarche, comme une ville ou une agglomération. Les
éco-informateurs sont les représentant sur le terrain, ils suivent des
dossiers, ils se renseignent, il font appel aux reporters vidéos et photos de
notre collectif pour illustrer leur recherche et nous renvoie de l’information
sous forme d’articles ou de brèves.
Bénévoles « Webmaster »
Dans le cadre de nos missions, nous accompagnons les acteurs
locaux associatifs à communiquer à travers le web et les aidons à mettre en
place des outils informatiques (sites, blogs (wordpress) (blogger), ecommerce
(thélia), présence web (facebook, twitter, dailymotion, YouTube, Réseaux
sociaux spécifiques), réseau sociaux internes (NING)…). Nous avons besoin de
bénévoles qui accompagnent les petites associations à la mise ne place de ces
outils et les relier à notre réseau…
Don « Reportage – La situation agricole des Alpes Maritimes »
Pour réaliser le reportage « La situation agricole des
Alpes Maritimes », nous aurions besoin de 480 € (frais de location de
matériel spécifique, déplacements…). Nous faisons appel aux dons des sympathisants
(don libre). Cliquez sur le lien suivant …
Bien à vous tous
samedi 14 janvier 2012
Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands
Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs,le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone.
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.
vendredi 13 janvier 2012
Réseau Local d'Accompagnement des Economies sociales et solidaires 06
Réseau Local d'Accompagnement des Economies sociales et solidaires 06
Compte rendu de l'atelier 1 : le parcours du créateur présenté par Philippe CHEMLA Responsable de l'antenne de Nice d'Energies Alternatives. La rencontre était organisée par la maison de l'économie et du développement solidaire de Valbonne et la CLAIE Nice
mercredi 11 janvier 2012
Recette de cuisine - Salade de petit épautre sucrée salée (4 pers)
Recette de cuisine - Salade de petit épautre sucrée salée (4 pers)
Ca marche aussi avec du Quinoa, du blé ...
Pour les céréales prenez des céréales complètes (avec le son) et bio
Ingrédients
250 gr de petit épautre
1 demi poivron rouge
1 demi poivron vert
1 tomate
3 clémentines
olives verte ou noire
15gr d'Amandes
Préparation
Laissez tremper les céréales de petit épautre une nuit.
Le lendemain, cuisez à la vapeur les céréales environ 20 minutes
Durant ce temps, découpé en très petits dés les poivrons, la tomate, les clémentines, les olives vertes et noires.
Boyez les amandes
Laissez refroidir les céréales de petit épautre et mélangez tous les ingrédients.
Assaisonnez d'une sauce à l'huile d'olive. Vous pouvez ajouter un peu de cannelle et de piment d'espelette, ou du cumin et du curcuma delon les gouts...
Dégutez frais...
Vous aussi partagez vos recettes ... envoyez les sur notre mail webmaster@locavita.org
Ca marche aussi avec du Quinoa, du blé ...
Pour les céréales prenez des céréales complètes (avec le son) et bio
Ingrédients
250 gr de petit épautre
1 demi poivron rouge
1 demi poivron vert
1 tomate
3 clémentines
olives verte ou noire
15gr d'Amandes
Préparation
Laissez tremper les céréales de petit épautre une nuit.
Le lendemain, cuisez à la vapeur les céréales environ 20 minutes
Durant ce temps, découpé en très petits dés les poivrons, la tomate, les clémentines, les olives vertes et noires.
Boyez les amandes
Laissez refroidir les céréales de petit épautre et mélangez tous les ingrédients.
Assaisonnez d'une sauce à l'huile d'olive. Vous pouvez ajouter un peu de cannelle et de piment d'espelette, ou du cumin et du curcuma delon les gouts...
Dégutez frais...
Vous aussi partagez vos recettes ... envoyez les sur notre mail webmaster@locavita.org
16ème Marché de la Truffe à la Bastide Saint Antoine à Grasse et au Rouret
MARCHÉ DE LA TRUFFE 2012 - week-end des 7 et 8 janvier 2012 - le 16ème Marché de la Truffe à la Bastide Saint Antoine à Grasse le samedi et au Rouret le dimanche.
Comme chaque année, les trufficulteurs des Alpes maritimes présentent à la vente et à la dégustation leurs diamants noirs.
Le samedi, Jacques Chibois ouvre les jardins de sa Bastide Saint Antoine pour humer le champignon noir que le chef sait embellir de mille façons.
Les convives qui auront eu la prudence de réserver pourront se délecter des tuber melanosporum apprêtés par le chef à l'occasion du déjeuner Tout Truffe servi à sa table d'hôte.
Dimanche, le marché se poursuit au Rouret autour d’un marché du terroir et de nombreuses animations.
Les trufficulteurs feront visiter la parcelle truffière sur le bois communal et procéderont à des démonstrations avec leurs chiens truffiers.
Le marché est animé toute la journée par l'association CERCOLO, danse et l'orchestre GAMBARU7.
Le contrat Horaires choisies de la société CONVERS
La société CONVERS, télémarketing, centre d'appel, call center sur Nice méne depuis 14 ans une stratégie qui rapporte. Ils ont misé sur le bien être des salariés, Bureaux face à la mer, locaux accueillants, outils de management humain et surtout un contrat d'Horaires choisies qui permet à chaque salarié de répondre à ses attentes pour allier vie professionnelle, vie personnelle. Le société CONVERS a aussi misé sur la diversité et des plans de formation qui leur permettent déviter le turn over dans l'entreprise coutant souvent très cher. Une interview de Philippe DE GIBON, directeur général de CONVERS qui a reçu du Sénat le trophée national de l'entreprise citoyenne...
lundi 9 janvier 2012
Les espaces naturels les plus menacées à travers le monde
La Patagonie
C'était l'hiver en Patagonie et pourtant… Le 8 juillet dernier, une arche de glace d'environ 60 mètres de haut et pesant plusieurs milliers de tonnes s'est séparée du gigantesque glacier argentin "Perito Moreno". Un événement exceptionnel en plein hiver et que les scientifiques attribuent au changement climatique.
S’étirant sur plus de 2 000 kilomètres au nord-est de la cote australienne, les 2 500 massifs de la Grande Barrière de corail constituent le plus vaste organisme vivant au monde. Mais l’augmentation de la température des océans et la pollution stressent les coraux qui "blanchissent" et expulsent les micro-algues qui leur apportent nourriture et couleurs. Ne reste plus alors qu’un maigre squelette de calcaire...
La banquise
La fonte progressive de la banquise est l'une des principales conséquences des gaz à effet de serre. Selon WWF, la superficie de la banquise en Arctique est proche de son plus bas niveau historique, atteint en 2007 soit 4,13 millions de km². Les glaces qui demeurent sont de plus en plus jeunes et donc de plus en plus fragiles, leur superficie ayant diminué de moitié en 20 ans.
Les îles Tuvalu culminent à 5 mètres au dessus du niveau de la mer. Particulièrement exposées à la montée des eaux, elles sont menacées de disparition à court terme. En 10 ans, ces îles ont vu disparaitre 3 mètres de front de mer et les spécialistes programment leur disparition d'ici 2050. Les habitants des Tuvalu sont devenus malgré eux les premiers réfugiés climatiques...
L’Amazone
Considéré comme le plus grand fleuve du monde avec le Nil, l’Amazone est un régulateur climatique à l’échelle régionale et mondiale. Le réchauffement général de la planète de 2 à 3 degrés, prévu par les scientifiques d’ici 2050, pourrait entrainer une baisse spectaculaire du niveau du fleuve et provoquer la conversion de 30% à 60% de la forêt amazonienne en savane sèche.
La côte de l'Alaska
Large d’environ 600 mètres et longue de 5 kilomètres, l’île de Shishmaref est située en Alaska, à l’est des côtes russes. Certaines de ses plages ont d’ores et déjà disparu, avalées par la mer. Gonflées par la fonte du permafrost (le sable gelé), les eaux montent impitoyablement et menacent directement les 600 habitants de la région.
Les sommets du Pérou
Au Pérou, au nord du pays, la Cordillera Blanca ("cordillère blanche") est le massif montagneux tropical le plus élevé de la planète. Ses glaciers nourrissent des torrents qui emplissent de nombreux ravins et ce sont plus de 100 lacs glaciaires qui parsèment la région. Mais selon les experts, les neiges du sommet auraient reculé d’au moins 20 mètres depuis 30 ans. La comparaison entre ces trois images est flagrante...
L’Himalaya
Les glaciers de l’Himalaya sont les plus affectés par le réchauffement climatique. Véritables réservoirs d’eaux, ils alimentent 7 des plus grands fleuves d’Asie. Desservant un bassin de plus d’1 milliard de personnes, leur disparation serait une véritable catastrophe et pourrait provoquer l’assèchement des fleuves en dehors de la période des moussons.
La Mer de glace
Plus près de nous, le glacier des Bossons, dans le massif du Mont Blanc. Aussi appelé "Mer de glace", il mesure 7 kilomètres de long pour une surface d’environ 40 km². Mais depuis 1900, il a perdu plus de 110 mètres d’épaisseur, passant de 230 à 120 mètres. Et le phénomène de rétractation s'amplifie : ce glacier peut perdre jusqu'à 150 mètres de longueur et 3 à 4 mètres d’épaisseur chaque année...
Les grandes forêts de l’Afrique de l’Est
En Afrique, les forêts humides qui s'étendent sur les littoraux de la Somalie, du Kenya, de la Tanzanie et du Mozambique représentent un écosystème riche et fragile, qui dépend de la régularité des pluies apportées par l'Océan Indien. Par conséquent, une modification des régimes de pluie provoquerait l'assèchement des forêts, l'augmentation des risques d'incendie et l'appauvrissement des surfaces agricoles…
Le désert du Chihuahua
Abritant plus de 3 500 espèces végétales et des animaux rares, ce grand désert d’Amérique du Nord est l’un des plus riches sur le plan de la biodiversité. Mais les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir sur ses réserves hydrauliques. Les fleuves qui le traversent, comme le Rio Grande, se sont parfois asséchés au cours des dernières années et la zone est fortement marquée par des pratiques agricoles trop intensives.
jeudi 5 janvier 2012
Présentation de FALABRAC FABRIK Café cantine, lieu écologique et solidaire, épicerie de produits locaux, biologiques
La Falabrac Fabrik est une association loi 1901 formée en mars 2007.
Aujourd'hui, la Falabrac Fabrik offre au grand public :
- Un café-cantine associatif, un lieu éco-conçu (matériaux écologiques et recyclés), aux couleurs vitaminées, au cœur de la Vieille Ville pour se restaurer ou s'abreuver avec des produits locaux de saison et bio à des prix très abordables.
- Une boutique de créateurs axée sur le réemploi (recyclage), une friperie, une épicerie de produits locaux.
- Un cadre expérimental dans lequel sont accueillies, développées ou hébergées toute forme d'initiatives ou de pratiques collectives qui préservent ou renforcent le lien social solidaire.
- On y trouve un coin pour les enfants, un espace de troc de jouets et de livres, une bibliothèque.
Le lieu est ouvert tous les jours de 10h à 19h sauf le dimanche, et propose ponctuellement des journées et soirées à thème.
Aujourd'hui, la Falabrac Fabrik offre au grand public :
- Un café-cantine associatif, un lieu éco-conçu (matériaux écologiques et recyclés), aux couleurs vitaminées, au cœur de la Vieille Ville pour se restaurer ou s'abreuver avec des produits locaux de saison et bio à des prix très abordables.
- Une boutique de créateurs axée sur le réemploi (recyclage), une friperie, une épicerie de produits locaux.
- Un cadre expérimental dans lequel sont accueillies, développées ou hébergées toute forme d'initiatives ou de pratiques collectives qui préservent ou renforcent le lien social solidaire.
- On y trouve un coin pour les enfants, un espace de troc de jouets et de livres, une bibliothèque.
Le lieu est ouvert tous les jours de 10h à 19h sauf le dimanche, et propose ponctuellement des journées et soirées à thème.
mercredi 4 janvier 2012
DOSSIER ALIMENTATION - LES CEREALES COTE NUTRITION
A la base de l’alimentation traditionnelle, les céréales sont l’un des piliers de l’équilibre nutritionnel et une formidable source d’énergie pour le corps.
Leur impact sur la santé est avéré, elles méritent de trouver leur juste place dans nos repas, grâce à leur diversité et aux multiples façons de les accommoder.
De précieux apports
Tous les spécialistes en nutrition santé sont unanimes et prônent une alimentation légère et variée où toutes les familles d'aliments ont leur place. Aujourd’hui, pour assurer les besoins du corps, les glucides complexes des céréales représentent à peine 20% de l’apport énergétique des français, au lieu des 45% recommandés, tandis que la part dévolue aux protéines animales, aux corps gras et au sucre est en nette augmentation, avec des conséquences nuisibles à la santé : surpoids, maladies cardio-vasculaires, cancers.
Pour pallier ces excès, les céréales complètes sont indispensables à notre équilibre nutritionnel et à une bonne santé. Elles permettent de faire le plein d’énergie grâce à la large part de glucides complexes qu’elles contiennent, mais elles contribuent également aux apports journaliers indispensables en nutriments vitaux en apportant :
Des fibres qui permettent d’atteindre rapidement la sensation de satiété et facilitent le transit intestinal. Essentielles à la santé, elles modèrent l’excès glycémique, minorent l’impact du cholestérol et participent à la régulation du poids.
Des vitamines B (sauf la vitamine B12) qui par toute une série de réactions chimiques, leur rôle est déterminant dans l’action de certaines enzymes nécessaires au métabolisme des glucides ; Elles permettent ainsi de libérer l’énergie des aliments. Les vitamines B1, B6, B9 sont aussi impliquées dans la formation de neurotransmetteurs comme la sérotonine et sont fondamentales pour l’équilibre du système nerveux central.
Des vitamines E qui est un antioxydant puissant.
Des protéines dont la teneur des céréales complètes varie de 8 à 15 % (pas si loin derrière la viande qui en contient de 18 à 22%), bien qu’il leur manque souvent un acide aminé essentiel, la lysine, ce qui pour effet de limiter l’absorption des autres acides aminés (cependant, le quinoa, le petit épeautre et l’amarante contiennent tous les acides aminés essentiels).
Des acides gras insaturés présent dans les céréales qui renferment peu de lipides, mais ceux-ci sont de très bonne qualité puisqu’on y trouve les incontournables oméga-3.
Synonyme de santé
Grâce à leur nutriments précieux, les bénéfices des céréales complètes sont bien réels en terme de prévention santé, notamment des maladies de civilisation :
Côté cœur, les fibres et les antioxydants présents dans les céréales complètes contribuent au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire. Différentes études ont démontré que la consommation de céréales complètes permet d’abaisser la tension artérielle, d’améliorer la composition sanguine en contrôlant le taux de cholestérol (diminution de l’oxydation du LDL, baisse des triglycérides), de prévenir les maladies coronariennes et les accidents vasculaires.
Coté poids, contrairement aux idées reçues, manger des céréales complètes ne fait pas grossir ! C’est même tout le contraire. En effet, les dégradations successives des glucides complexes présents dans les céréales complètes aboutissent à des glucoses, qui seront assimilés progressivement, et cette lenteur permet de répondre aux besoins énergétiques de l’organisme de façon étalée et continue. Le satiété est nettement favorisée, écartant toute envie de grignotage entre les repas. Le risque du diabète de type 2 est réduit, d’autant plus que la consommation de céréales complètes semblent également corrélée à une amélioration de la sensibilité à l’insuline.
Coté système digestif, les céréales complètes contiennent de nombreuses enzymes (amylases, lipases…) indispensable à une bonne assimilation. D’autre part, par leur richesse en fibres, elles stimulent la sécrétion du mucus par les cellules endothéliales, ce qui protège la paroi intestinale, active le péristaltisme et contribue au bien-être du transit. Des études cliniques mettent en avant en effet préventif des cancers gastro-intestinaux.
Complètes ou raffinées ?
L’avantage nutritionnel des céréales est d’autant plus important qu’elles soient consommées sous forme complète. De fait le blutage ou le raffinage font perdre les parties extérieures du grain : l’enveloppe (le son) et le germe. Il ne reste que l’albumine, un amidon qui comporte comme un sucre rapide. La teneur en substances bénéfiques est considérablement appauvrie, puisque les nutriments sont justement présent en grand nombre dans le son et le germe : perte importante des fibres, des nombreux minéraux, antioxydants et vitamines, c'est-à-dire des nutriments qui facilitent l’assimilation même des grains. Le raffinage fait perdre jusqu’à 80% de la teneur en fibre et 85 % de l’apport en magnésium. Le produit final raffiné (pain blanc, pâtes ou riz blanc, pâtisserie à base de farine blanche, céréales ou céréales soufflées du petit déjeuner…) est déséquilibré et demande un effort digestif important car l’organisme doit prélever dans ses réserves ce qui lui manque à son assimilation, il est déminéralisant et nettement acidifiant.
Mais lorsque l’on n’est pas habitué aux céréales complètes, mieux vaut changer son alimentation progressivement. Choisissez d’abord des céréales semi-complètes biologiques : pain au levain semi complet, riz et pâtes semi-complet, farine bise (T80) pour réaliser vos gâteaux, etc… Les céréales semi-complètes permettent en douceur d’augmenter la quantité de fibre sans que cela soit irritant pour vos intestins.
Bien les digérer
Les céréales nécessitent une longue digestion pour être utilisables par l’organisme. Une étape est incontournable : une bonne mastication, car dans la salive se trouvent les premières enzymes qui dégradent les hydrates de carbone ; ainsi en mastiquant, vous éviterez de surcharger votre estomac et vos intestins en stimulant votre sensation de satiété. En plus, prendre le temps de mastiquer modère l’appétit et permet de goûter aux saveurs subtiles du plat.
La physiologie de la digestion permet également de comprendre les associations alimentaires correctes. C’est ainsi que les sucs digestifs qui dégradent les amidons des céréales ont besoin d’un milieu basique, tandis que la principale transformation des protéines a lieu dans l’estomac en milieu acide. Le potentiel de vitalité digestive est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs mais, si votre digestion est laborieuse ou si vous êtes sujet aux ballonnements, évitez de manger au cours du même repas des céréales avec des protéines animales (pas de riz avec du poisson par exemple), de même n’ajoutez pas d’aliments acides (pas de pâtes à la sauce tomate) ou d’aliments sucrés, ces derniers provoquant des fermentations.
Par contre les légumes cuits ou crus se combinent favorablement aux céréales, tout comme les protéines végétales (champignons, soja, lentille, algues …). Ce sont des associations particulièrement digestes, idéales le soir et en hiver.
Les végétariens peuvent réaliser des associations judicieuses en préparant les céréales (pauvre en lysine) et des légumineuses (carencées en méthionine), leurs différents acides aminés essentiels se complétant pour garantir un apport optimal en protéines végétales : pois chiches et semoule, soja et riz …
Equilibre acido-basique
Mais, en matière de nutrition, tout est affaire d’équilibre. Une consommation excessive de céréales, même complètes, peut s’avérer désastreuse : irritation des intestins, surcharge du foie, déchets mucosiques évacués par les voies respiratoires ou les glandes sébacées, acidose chronique, etc…
Pour autant il n’est pas souhaitable de supprimer les céréales, leurs qualités nutritionnelles sont bien établies. Les effets ne deviennent réellement néfastes que si les quantités absorbées sont surabondantes. C’est pourquoi il est recommandé de commencer doucement, de prendre son temps pour adopter la bonne dose et trouver sa tolérance personnelle sans occasionner d’irritation digestive ou autre surcharge.
Pour tamponner un excès d’acides, l’organisme doit puiser dans ses réserves alcalines et finit par piller ses minéraux (se trouvant dans les cheveux, dents, os …). C’est pourquoi, pour ne pas risquer de déminéralisation, veillez à ce que votre alimentation soit diversifiée de façon à couvrir l’ensemble des besoins. En pratique, accompagnez systématiquement chaque portion de céréales d’un plat de légumes, qui eux sont généralement alcalins, de façon à établir un équilibre entre les acides et les bases.
Par ailleurs, l’acide phytique, un composé présent naturellement dans l’enveloppe des céréales, à la propriété de piéger les minéraux (zinc, magnésium, fer …) et de réduire leur absorption par l’organisme. En fait, l’action de l’acide phytique est complexe et son impact fait l’objet de controverses auprès des scientifiques. Le mode de préparation des céréales complètes a cependant son importance pour réduire leur teneur en acide phytique : avant la cuisson, faites les griller à sec (jetez les dans une casserole à fond épais, laissez sur feu doux de 3 à 4 mn en remuant) ou laissez les tremper quelques heures, puis démarrez la cuisson à l’eau froide. De même choisissez toujours un pain complet au levain (et non pas à la levure) car la fermentation au levain détruit l’acide phytique et facilite l’assimilation de gluten.
Le choix est vaste
On y pense peu souvent, mais faire germer ses graines de céréales est sans conteste la façon la plus saine de les consommer : la germination permet d’hydrolyser l’acide phytique, les céréales germées sont hautement revitalisante, très digestes et parfaitement assimilables. La richesse en éléments vitaux devient phénoménale car la germination multiplie par dix la teneur en vitamines et en minéraux des graines, elle active aussi la formation d’enzymes et d’acides aminés. Le blé germé est ainsi un des meilleurs fortifiants qui soit, indiqué en période de croissance, de convalescence ou de grossesse, en cas de fatigue ou de déminéralisation. Essayez également le savoureux pain Essène confectionné à partir de céréales germées.
Les rayons des boutiques bio sont pourvus d’autres céréales que le blé. Privilégiez celles sans gluten comme le riz, le millet ou le sarrasin, ou encore le petit épeautre, une céréale ancienne qui n’a pas subi, au fil des temps, de sélection naturelle dans le but d’augmenter sa teneur en gluten comme le blé. Découvrez également les céréales des quatre coins du monde : fonio, teff, quinoa ou amarante, ces deux dernières étant une source de protéines complètes. Le choix est vaste.
Chaque céréale est déclinée sous diverses formes pour s’adapter à l’usage culinaire que vous souhaitez, sucré ou salé. Choisissez les en grain entiers ou concassés, broyés en farine (classé selon le tamisage) ou encore précuits et rapides à cuisiner : semoule (plus ou moins fine), boulgour (grains entiers précuits puis séchés avant d’être concasser), flocons (grains entier précuits et aplatis, toasté ou non), fécule (pour épaissir un liquide ou préparer des entremets), crème (farine précuites idéales pour les bouillies, mais aussi grains soufflés, galettes…
Le mode de cuisson des grains permet aussi de varier la texture et le gout : créole, à la vapeur, pilaf, façon risotto …
Il y a autant de façons d’ouvrir les portes de sa cuisine et de s’assurer un véritable équilibre alimentaire en partant à la découverte de saveurs nouvelles !
Annie CASAMAYOU
Praticienne de santé naturopathe, réflexologue. Spécialiste en nutrition santé et an aromathérapie. Auteur – www.mon-naturopathe.com
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