mardi 28 février 2012

Avancement de LOCAVITA - Mars 2012



Vidéo de présentation de l'avencement de l'association LOCAVITA mars 2012.
4 thémes abordés : Statut juridique, Prestations de l'association, Partenariat avec le groupe ESS, Financement...
vidéo tournée près de l'église Notre Dame du Brusc sur la commune de Chateauneuf de Grasse.

vendredi 24 février 2012

Association HESTIA - Services à la personne et à domicile



Depuis 1995, l'association HESTIA est spécialisé dans le service à la personne et à domicile.
L'objectif principal de cette association est de permettre aux personnes agées de rester le plus longtemps possible à domicile.
Ils proposent des prestations d'aide ménagère (ménage, repassage, courses...) pour les personnes actives, des prestations d'aides (aide au repas, aide à la toilette, promenade...) pour les personnes fragiles (personnes agées, handicapées...) et des prestations d'accompagnement occasionnel (accompagnement aux courses, aller chez le coiffeur, chez le médecin...).
De toutes les associations locales, HESTIA est inconstestablement une des plus anciennes. Leur engagement est sincère.
Depuis 2006, l'association est agréée NF - Service à la personne. Une qualification qui permet l'amélioration continue de leurs services et une garantie de qualité pour les clients comme pour leurs salariés.

mercredi 22 février 2012

L'épopée d'un éleveur de Chèvres - Création d'une exploitation

L’épopée d’un producteur de chèvre – La mise en route d’une exploitation
Avant de commencer à réaliser leur métier, éleveur de cabris de Pâque, Patrick et Stéphane BRUEL doivent au préalable s’occuper d’une tonne de détails indispensables au bon fonctionnement de leur installation et la première étape sera le 14 janvier 2011, le dépôt d’un permis de construire indispensable pour réaliser les constructions agricoles neuves et la restauration de la ferme pour la rendre habitable.
Entre les deux installations, il y a environ 300 mètres en ligne directe. Les deux sites doivent être reliés par une adduction d'eau et un câble électrique. Une centrale solaire se situe à l'écart et à mi-chemin entre les installations de production et d'habitation. Les deux aménagements seront équipés de leur propre assainissement, fosse septique et filtre à zéolites pour la ferme, fosse septique et filtres plantés pour la chèvrerie.
La chèvrerie abrite toutes les installations agricoles, c'est un bâtiment en pin Douglas de 495 m2, toit double pente dissymétrique (fermes de 8m et 6 m). A l'intérieur on trouvera l'aire paillée sur sol naturel, le stockage du foin pour l'hiver, la salle de traite et la fromagerie.
La ferme est un bâtiment du XVIII siècle, construit par les Saint Ferréol à leur arrivée sur Amirat, sur des plans et un type de construction très "Provençal" : tuiles rondes, façades en pierres jointes à la chaux, toit mono-pente. La surface habitable d'origine est de 210 m2, Stéphane et Patrick la porteront à 346 m2 pour accueillir deux gîtes ruraux dans l’avenir.
Stéphane et Patrick voulaient remercier Anne Foret et Estelle Pernot qui animent le point info installation des Alpes Maritimes. Les Jeunes Agriculteurs (organisation syndicale agricole) ont mis en place ce concept de conseillers qui accompagne les "jeunes" (moins de 40 ans) dans leurs démarches d'installation en lien avec les Dotations Jeunes Agriculteurs (DJA). Cela leur a donner l'occasion de rencontrer les principaux acteurs d'un projet agricole tels que la DDTM (direction départementale des territoires et de la mer) (autorisation d'exploiter, aides à l'investissement, aides PAC annuelles, services de l'urbanisme qui instruisent le permis de construire, la supervision des installations électriques et du raccordement au réseau), Le SDEG 06 (syndicat départemental de l'électricité et du Gaz) maître d'ouvrage pour électrifier le site, Les services de l'hygiène et de la répression des fraudes (agrément de la fromagerie, étiquetage, aspects sanitaires de la commercialisation etc.. ), L'agence régionale de santé (contrôle de la qualité sanitaire de l'eau), Les Banques, Les Assureurs, La MSA (Mutuelle Sociale Agricole) pour la protection sociale, La fédération des Chasseurs du département qui sont acteurs en tant que responsables des dégâts occasionnés par les "grands gibiers", Les centres de gestion agréés (associations d'expertise comptable): choix des structures juridiques en lien avec la fiscalité, Pôle emploi pour les aides à l'installation (Dispositif ACCRE, ARCE etc..), La chambre d'agriculture (conseil à l'élevage, conseil en commercialisation et agrotourisme, Le CFE (Centre de Formalité des Entreprises) (enregistrement des sociétés agricoles), Les organisations syndicales agricoles (juriste de la fédération des Jeunes Agriculteurs, syndicat des éleveurs laitiers des Alpes Maritimes, Les réseaux d'AMAP (Associations de Maintien d'un Agriculture Paysannes), Le conseil Général qui met en place un programme spécifique pour l’agriculture, Le conseil régional (dispositifs particuliers pour l'agriculture : passage en Bio, Ateliers de transformation à la ferme), Agribio: association départementale de promotion et d'aide à l'agriculture biologique, ECOCERT: organisme de certification du label Bio Européen, La fédération nationale du Bio, Le FISC (fiscalité agricole) et bien sûr tous les fournisseurs (maçon, frigoriste pour le laboratoire, installateur de la machine de traite, menuisier pour la chèvrerie, électricien pour le photovoltaïque …)
Vous avez compris qu’un moment ou un autre un agriculteur peu avoir mal à la tête. Heureusement Stéphane ou Frère Basile (son nom médiéval) a une passion, la musique et la danse médiévale. Il déstresse en jouant de la flûte, de la cornemuse, de la harpe gothique ou de la vièle à roue. Chacun son truc n’est-ce pas ? Nous sommes sûr qu’un concert dans la prairie de la ferme serait délicieux à écouter.
Il ne faut pas pour autant oublier l’installation en cours. Stéphane et Patrick doivent choisir leurs futures bêtes. 65 chevrettes et 5 boucs sont achetés à Macon chez un des plus gros producteurs fromagers fermiers d'Europe. Elles ont environ trois mois et sont sevrées. Patrick va passer quelques jours sur place durant la période de mise bas pour réaliser un stage qui leur permettront d'organiser leur première saison des naissances.
La période de mise bas dure 3 semaines. Chaque chèvre donne naissance en moyenne à deux chevreaux. Au cours de ses 4 premiers jours, le chevreau doit recevoir des doses de colostrum. Il passe ensuite à un allaitement à base de poudre de lait pour être sevré vers les deux mois. Dans un même temps la production de lait débute et il faut engager la transformation fromagère sur le pic de lactation de la chèvre. Comme les naissances sont étagées, il faut organiser le cheptel en lots pour suivre ce protocole.
Après plusieurs mois de courses administratives, dépôts et suivi d' instruction des dossiers, de négociations avec les banques, d'étude d'aménagements et d'installations (voir article annexe - un site solaire isolé), les premières chevrettes arrivent à Saint Joseph. Patrick est allé chercher un premier lot de 15 bêtes et en a profité pour faire la sélection des 40 autres et des 4 boucs qui assureront la lignée. Elles s’adaptent rapidement et deviennent moins farouches au fil du temps. Si Stéphane et Patrick les ont prises avant l'ouverture de l'exploitation, c'est pour qu'elles s'habituent à eux et apprennent à sortir en troupeau pour aller manger. Ce sera ainsi plus facile à leur arrivée à Notre Dame.
Le lundi 27 juin 2011, trois semaines après que les premières soient arrivées, les chevrettes et les boucs sont au complet. Patrick a fini de les acheminer après trois voyages en camion. Cela fait maintenant trois semaines que les premières sont arrivées et cela se passe bien.
Leur ration alimentaire est basée sur du Sainfoin et du foin de Crau (AOP s'il vous plaît, de la meilleure qualité) et de complément dont la composition est en cours d'ajustement : orge aplati, maïs, céréales.
Rapidement les animaux sont de plus en plus proches de Stéphane et Patrick, c'est pratique pour les traitements et autres soins qui doivent leur être prodigués. L'étape suivante est la "mise au vert" progressive en commençant par des branchages fanés pour les habituer à consommer des végétaux dans la garrigue. Par la suite, ils commenceront quelques sorties pour leur apprendre la conduite en troupeau et après tout cela, elles seront ainsi prêtes pour Notre Dame.
Les Jeunes Boucs sont parqués à l'écart pour ne pas "affoler" les chevrettes et aucune éducation n'est nécessaire pour leur apprendre leur futur métier de géniteur.
En juillet les travaux de la ferme de Notre Dame commencent. La nouvelle piste est en cours de terrassement et rapidement le site va se mettre en mouvement. Ces deux dernières années de montage du projet ont été éprouvantes pour Stéphane et Patrick et il va falloir bientôt passer en mode de production. Fromages de chèvre, Tomes de chèvre, fromages lactiques, yaourts, faisselles feront partis de la production. Nous rappelons d’ailleurs que les yaourts et faisselles de chèvre sont excellents au goût et également pour reconstruire une flore intestinale maltraitée. Pour les amateurs de viandes blanches, ils pourront profiter également de celle de cabris de Pâque certifiée bio par ECOCERT.
N’hésitez pas à les contacter dès maintenant pour réserver vos produits de qualité. Ils ne seront pas très longtemps en mesure de répondre à toutes les demandes, comme tous ceux qui ont eu le courage de se lancer dans l’aventure. Il y a un tel manque d’agriculteurs sur notre territoire que nous avons rarement l’occasion d’accéder à cette offre bien plus luxueuse que n’importe quel 5 étoiles du bord de mer.

Jardinage - Vers de terre - Champion du compost

Certains vers de terre sont des champions pour décomposer les déchets du jardin ou bien ménagers. En les élevant, on obtient du « lombricompost » ou « vermi-compost », un produit très fin constituant un excellent engrais naturel pour les cultures... Voici comment procéder. 
« Dans mon composteur, mes vers se régalent, et le niveau de mes déchets baisse de 10 cm par jour ! » Marcel CAILLERE, adepte du compostage vivant, le sais bien : un vers de terre est vorace ! Le glouton mange en effet entre une demi-fois à une fois son poids par jour de matière organique et se multiplie vite puisqu'un seul individu peut être à l'origine de 500 descendants en une année... Ces précieux alliés produisent des déjections appelées turricules qui constituent une terre très fine, riche et fertile : le lombri-compost. Un amendement naturel et sans danger directement assimilable par les plantes, bref du caviar pour vos cultures ! Mais ce n'est pas à la portée du premier vers venu. Nos classiques vers de terre, certes de grands laboureurs de sol, sont peu efficaces pour le compostage. Deux espèces en particulier, des vers de surface, sont recommandées : le vers du fumier ou ver tigré (Eisenia foetida), au coloris rouge tigré et qui se régale des matières en décomposition, ou bien le vers de Californie, de teinte rouge vif (Eisenia endrei) qui aime, lui, la matière fraîche. L'humus produit par ces vers étant neutre et riche, il aère et ajoute de nombreux éléments nutritifs au sol, augmente la résistance aux maladies, favorise l'enracinement, la germination et la croissance...
« Attention, il ne s'agit pas d'amender entièrement le sol avec le vermicompost, cela demanderait des quantités trop importantes de matière organique à fournir aux vers, mais de produire un excellent engrais d'appoint pour vos cultures », précise Vincent Desbois, Iombriculteur professionnel. Enfin, ultime qualité, le produit est écologique puisqu'il permet aussi de valoriser vos déchets ménagers de cuisine !
Le principe
Comment travaillent ces merveilleux ouvriers ? Tout comme le compost classique, l'usage des vers de terre consiste à dégrader des déchets verts et ménagers comme certains aliments de cuisine. Mais leur action est bien plus rapide et pratique ! Le compost de base, disposé en tas ou bien dans un composteur, n'est dans un premier temps que décomposé par les micro-organismes du sol (bactéries, champignons... ) en présence d'oxygène et d'eau avant de subir une longue phase de réchauffement et de refroidissement. Il faut donc le remuer et l'arroser régulièrement, ce qui est fastidieux ! De plus, le compost ne devient utilisable qu'au bout d'un an. Tout cela est oublié avec votre réserve de lombrics puisque ces derniers réalisent le travail eux-mêmes : tout en décomposant la matière organique qu'ils restituent sous forme de déjections, ils creusent des galeries et aèrent la terre. De fait, ils accroissent le développement des micro-organismes issus des déchets. Une population microbienne ainsi stimulée agit de concert avec nos vers, ce qui améliore d'autant plus la transformation du compost. Il n'y a aucune phase de montée en température. « Il ne lui faut donc que 3 à 6 mois pour atteindre une composition à peu près correcte », selon Vincent Desbois. Dernier avantage : le lombri-compost ne propage aucune puanteur puisque les vers possèdent des enzymes dans leur transit intestinal qui suppriment l'odeur de décomposition des déchets !
Le matériel
Vous désirez passer à l'acte ? Plusieurs cas de figure se présentent. Cas le plus basique ; vous possédez un bac à compost en cours d’utilisation dans votre jardin, il suffit d'y enfouir à quelques centimètres de profondeur vos vers dans le tas de compost si celui n'est pas trop volumineux. Ici, les vers permettent de « peaufiner » votre compost, déjà en partie décomposé. Deuxième cas, vous disposer de ce même bac à compost et souhaitez l'utiliser pour démarrer la fabrication d'un vrai lombri-compost. Il s'agit alors simplement d'installer les vers en premier et d’ajouter des déchets au fur et à mesure. Enfin, vous pouvez opter pour un véritable lombricomposteur, matériel dédié exclusivement aux vers, et à disposer au jardin ou bien dans la maison, à la cave, bref où bon vous semble. Il en existe une grande diversité de modèles dans le commerce : bacs plastiques verticaux, bacs en bois, bacs de poissonnier en polyxylène, modèles spécialement équipés pour récolter du jus de compost. Ils sont pourvus d’un couvercle qui empêche l’intrusion des insectes, préserve l’humidité du compost et laisse parfois passer un filet d’air.
Néanmoins, vous pouvez fabriquer votre propre lombricoposteur. Le plus simple est de construire un bac en bois (4 planches) de forme horizontale mesurant 1mètre de long pour 40 à 50 cm de large et autant en hauteur. Séparez-le en deux avec une plaque ou un grillage (maille de 10 x 10 cm). Cette dernière est astucieuse et facilite la récupération du compost : mettez vos déchets avec les vers d’un côté et lorsque vous voulez récolter le compost mûr, placez les nouvelles matières organiques dans l’autre bac. Après une dizaine de jour, les vers de terre affamés, migrent vers le deuxième compartiment en passant par les trous. Récupérez le compost du premier bac et ainsi de suite ! Au fond du montage, un grillage fin évite la fuite des vers ou bien l’intrusion des prédateurs. Enfin, n’oubliez pas d’ajouter un couvercle.
Bien les installer
Reste désormais à mettre vos « verres en condition ». Premier point : évaluez la quantité de vers : leur poids doit être le double de la quantité de déchet que vous apportez chaque jour. Par exemple 500 grammes à 1 kg chaque de vers permettent de dégrader 1 à 2 kg de déchets. Au début, ils ont besoin de s’acclimater et de se réfugier dans une litière humide constituée de matières carbonées : feuille de papier (pas d’encre), cartons ondulés ou carton à œufs… Ce sont leurs cachettes préférées. Mouillez les carton au préalable et veillez à ce qu’ils soient bien détrempés, un peu comme une éponge humide. Lorsque les vers sont enfouis dans cette litière épaisse d’une petite dizaine de centimètres, commencez par verser juste un peu de déchets. Encore mal adaptés au milieu, les vers ne mangent qu’au bout de deux à trois semaines environ. Ne les chargez donc pas trop en nourriture durant cette période car si la matière est mal consommée, elle se décompose d’elle-même et diffuse de mauvaises odeurs. Il sera temps ensuite d’ajuster votre apport quotidien de matière organique quand ils auront retrouvé leur appétit normal.
Bien les nourrir
Vous pouvez étaler alors tout type de déchets sur de fines couches, hautes de quelques dizaines de centimètre seulement. Evitez seulement les matières organiques très dures (os, tiges végétales, etc …), les déchets de viande (ils produisent de l’ammoniac faisant fuir les vers), le lait, les graisses et les huiles et, enfin, limitez les nourritures trop acides (agrumes, oignons …) car le pH du compost doit rester neutre. Pour le reste chacun sa recette : « Moi, je dépose des feuilles, des branches de noisetier, de la paille, de la tuile de gazon, de grande consoude de Russie et des orties, ces deux derniers étant des accélérateurs de compost. Et puis bien sur mes déchets de maison, les coquilles d’œufs finement broyées par exemple. Je pose aussi parfois du fumier de cheval et de vache », précise Marcel CAILLERE. Avant de préciser : « Evitez absolument de placer toute plante vermifuge et insectifuge comme la tanaisie car elle gêne le travail des vers de compost. J’évite aussi les pelures d’agrume, qui contiennent un insecticide naturel. ». Et si vos déchets sont volumineux, broyez-les, cela facilite la digestion des vers.
Autre point essentiel, un bon compost contient une proportion égale de matières azotées et carbonées. Cela signifie que pour une quantité donné de pelures de fruits et légumes, tontes de gazon et autres déchets verts (matières azotées), il est nécessaire de fournir la même quantité de brindilles et feuilles mortes, paille, carton ou papier, copeaux de bois (matières carbonées). Si vous laissez, en effet, trop de matière organique riche en azote, et que les vers n’ont pas le temps de tout manger, vos déchets risquent de se transformer en une pâte gluante et puante.
La température idéale
Les vers vivent bien au environ de 20° C avec un minimum de 50% d’humidité (60% étant l’idéale) et craignent, surtout, la déshydratation. Pour la température, pas de problème si le compost est dans un local, elle y sera en principe clémente et constante. A l’extérieur, attention aux gelées : l’hiver, les vers hibernent au-dessous de 5°C et meurent au-dessous de 0°C. Pour les préserver, isolez donc les parois de votre lombricomposteur avec du polystyrène et posez une couverture dessus. Et pour l’humidité ? Les déchets de cuisine sont constitués à 80% d’eau. Cette eau libérée quand les vers détruisent les matières organiques maintient l’humidité du compost. Vous n’avez donc jamais besoin d’arroser sauf en cas de grande chaleur. Attention, dans ce cas, utilisez un pulvérisateur, car un apport d’eau trop brutal peut noyer vos vers. De même pour limiter les coups de chaud, placez le composteur à l’ombre. Autant de protection pour mettre vos lombrics… au vert.
Nicolas LOUIS

Alpes Maritimes - Plan climat énergie - Ca va être dur !

Il n'est pas question dans cet article de faire un énième constat de notre état planétaire actuelle et à venir concernant le réchauffement climatique et son impact sur le vivant. Je pense que ceux qui n'ont pas encore compris que notre situation est préoccupante et qu'il est important d'agir le plus rapidement possible n'ont pas vraiment l'intention d'ouvrir les yeux afin de repousser au maximum la conservation de petits avantages qui ne leur serviront pas à grand-chose dans un proche avenir.
Le réchauffement climatique est un enjeu mondial. La négociation entre tous les pays concernés durera certainement des années et cela ne doit pas nous être un frein aux actions locales, où un certain nombre de mesures peuvent être mise en place.
La première et j'insiste sur ce point est la lutte contre le gaspillage individuel, chez soi, au travail. Installons des ampoules basse tension, régulons intelligemment notre chauffage et notre climatisation (70 % des dépenses énergétiques de l'habitat), roulons à allure modéré ou encore mieux marchons, cyclons ou prenons les transports en communs, EVITONS A TOUT PRIX DE PRENDRE L'AVION, dans les Alpes Maritimes les émissions de gaz à effet de serre liés au transport aérien représente 42%, 1 480 000 Tonnes d’équivalent CO² (C’est énorme). Investissons dans des installations moins énergivores, évitons les emballages, ne nous laissons pas aller à la surconsommation... Les citoyens auront alors fait une partie du travail (pour les mentalités, la plus grande). Il restera cependant encore beaucoup à faire et là nous passons la main (aveuglément ?) aux politiques locales.
Pour s'alimenter, se loger, se soigner, se déplacer, travailler, se distraire, il faut des producteurs agricoles, des industries, des transports, des infrastructures territoriales ... Tout cela affecte sérieusement le bilan carbone d'un département comme les Alpes Maritimes.
Nous avons une très faible production locale. L'autonomie alimentaire des Alpes maritimes ne durera pas plus de 48H00 en cas de rupture d'acheminement de nourriture. Nous ne consommons que 8% de produits locaux, le reste nous est fourni à grands coups de transports.
La saturation foncière du département en bord de mer demande à la population active de se loger toujours plus loin de son lieu de travail ce qui augmente le nombre de déplacement.
Mais la plus grosse problématique des Alpes Maritimes est que son développement économique s'est essentiellement porté sur le tourisme individuel et d'affaires généré par les nombreuses entreprises de recherche et développement que le territoire héberge et les diverses offres touristiques que la Côte d'Azur propose. Ce mode de développement impacte fortement le bilan carbone de notre département à cause des déplacements de personnes, notamment par avion (mode de déplacement privilégié de nos visiteurs). Ce mode de déplacement représente à lui seul 42 % des émissions de polluants atmosphériques. Ce même nombre d'arrivée en train générerait 100 fois moins de gaz à effet de serre. Le secteur de l'énergie habitat du département représente pour comparaison 320 000 tonnes d'eq. C par an (18% des émissions de gaz à effet de serre).
Le département a mis en place depuis 1 an un PLAN CLIMAT ENERGIE qui les engage à réduire de 20% pour 2020 nos émissions de gaz à effet de serre. Les politiques ont beau dire que cet objectif est atteignable, personnellement, je pense le contraire. Lorsque l’on est impacté de près de la moitié de nos émissions par une pollution qui ne peux être réduite (transport aérien) et qui va augmenter considérablement dans les prochaines années, notamment en raison du projet « OIN Plaine du var » qui s’efforce de créer un pôle d’affaires internationales, on ne peut plus assurer une réduction de 40% sur les 58% d’émissions restantes.
De plus, aucun projet visant à réduire le fret routier n’est prévu à part la mise en place éventuelle d’un fret ferroviaire. Dans tous les cas, aucun projet de recentralisation de l’agriculture vivrière pour éviter des pollutions atmosphériques. Au contraire, les projets immobiliers actuels réduisent nos espaces agricoles.
C'est peu dire que le conseil général des Alpes Maritimes à une grosse, énorme épine dans le pied en entamant son plan climat énergie.
Basons-nous sur les chiffres du conseil général. Les émissions sur l'ensemble du département sont estimées à 3 500 000 tonnes d'équivalent Carbone par an.
Un article de Nice Matin annonçait le 24 septembre 2010 que le conseil général avait dans sa première année diminué leurs émissions de gaz à effet de serre de 70 000 tonnes d'équivalent Carbone par an. Soit une réduction des nuisances de 2 %, le dixième de l'objectif fixé pour 2020 à 700 000 tonnes.
Parmi les mesures déjà mises en œuvre, le développement des transports collectifs, avec le tramway à Nice et le bus à un euro sur l'ensemble des Alpes-Maritimes (magnifique idée), a participé à la réduction du CO2. Ont également joué les rénovations thermiques de logements et de bâtiments, le recours aux lampes basse consommation, les installations, aidées par le département, de panneaux photovoltaïques et de chauffe-eau solaires. Nous avons noté également la réduction de la vitesse sur le département à 110 km/heure.
Les grandes mesures pour réduire les émissions de gaz à effet de serre pour l'année 2011 sont la création, à Grasse, d'un funiculaire ou à Nice, d'une seconde ligne de tramway. Une seconde ligne de tramway qui n’est pas encore prête à réduire les émissions et concernant le funiculaire de Grasse, ce n’est que pour éviter aux visiteurs de se garer en ville. Nous n’économiserons que 4 km d’émissions.
Bon on va dire que l'on y croit ! (On ne va pas se faire d'ennemis quand même). Je souhaite néanmoins beaucoup de courage à toute l'équipe du conseil général qui a la charge de ce dossier et c’est vrai que pour ma part, j’aurais préféré entendre des mesures pour produire local et réduire les gaz à effet de serre liés aux transports. Cela pourrait même nous servir au cas où, par hasard, malgré notre intelligence suprême, notre connaissance infinie, nos experts surqualifiés nous voulions investir dans un minimum vital en cas de crise environnementale ou économique plus sévère. C'est vrai que sans aucun partenaire écologique dans les réflexions, on peut avoir du mal à imaginer ces directions.

jeudi 9 février 2012

Santé - Menus toxiques, que mangent nos enfants ?

Aujourd'hui, un homme sur 2 et une femme sur 3 est ou sera touchés par le cancer en France. Nous sommes donc tous et toutes concernés par cette terrible maladie.
- 80% des français sont inquiets des résidus de pesticides présents dans les fruits, les légumes ou les céréales
- 80% sont soucieux des polluants que peuvent contenir le poisson ou la viande.
- Près d'un Français sur deux estime à ce sujet que les autorités publiques de l'Union européenne n'entreprennent pas suffisamment d'actions pour protéger les consommateurs de ce risque .

C'est pour tenter de répondre à ces questions que HEALT AND ENVIRONMENT ALLIANCE (HEAL) et GENERATIONS FUTURES (Ex : MGRDF) ont souhaité mener l'enquête. Entre juillet et septembre 2010, ils ont acheté dans divers supermarchés de l'Oise et à Paris, des aliments non bio composant les repas types d'une journée d'un enfant d'une dizaine d'années.

Menus.
4 repas et un encas ont ainsi été élaborés en suivant les recommandations du Ministère de la Santé. Ainsi 5 fruits et légumes frais par jour ont été inclus dans la journée, de même qu'au moins 3 produits laitiers et un litre et demi d'eau. Sans faire manger trop gras, trop salé ou trop sucré l'enfant, nous n'avons pu faire l'économie de quelques friandises qui entrent régulièrement dans les rations alimentaires des enfants.

Substances
Diverses substances chimiques ont été recherchées par plusieurs laboratoires accrédités, spécialisés dans des analyses alimentaires : des plastifiants dont du Bisphénol A (BPA) et des phtalates, des retardateurs de flamme bromés (PBDE),des dioxines, furanes, PCB et autres Polluants Organiques Persistants (POPs), des pesticides ou encore des métaux lourds...
Nous avons aussi repéré sur les étiquettes les divers additifs entrant dans la composition des produits transformés. Audelà de l'analyse des aliments, nous nous sommes aussi penchés sur les substances chimiques qui pouvaient se transférer dans la nourriture, notamment lorsque l'on fait chauffer son plat en plastique au micro-onde ou bien son eau dans une bouilloire en plastique.

Résultats
Nos analyses montrent qu'en 24h, un enfant est susceptible d'être exposé, uniquement par son alimentation, à des dizaines de molécules chimiques soupçonnées d'être cancérigènes ou encore soupçonnées d'être des perturbateurs endocriniens par des instances sanitaires européennes ou américaines !
128 résidus chimiques dans la journée qui représentent 81 substances chimiques différentes !
La palme : 36 pesticides différents ingérés en une seule journée !
47 substances différentes cancérigènes suspectées et 37 perturbateurs endocriniens suspectés en une seule journée!
Informations complémentaires : Le rapport complet menus toxiques - http://www.menustoxiques.fr/

Circuits courts bio : la FNAB publie un recueil d'expériences à l'échelle nationale

La fédération nationale de l'agriculture biologique (FNAB) a réalisé avec le concours du ministère de l'agriculture (DGAL) une étude sur les circuits courts bio à dimension sociale présents sur le territoire français.
13 expériences y sont détaillées. Dimension sociale du projet, participation des collectivités territoriales, participation des consommateurs, rencontres producteurs/consommateurs, sensibilisation des consommateurs sont les grands axes qui ont guidé la rédaction du recueil.
Il ressort que ces initiatives mises en place récemment ou plus anciennes présentent toutes un caractère social innovant, modifient les modes de production et de commercialisation, nécessitent une implication des pouvoirs publics et une adaptation du territoire.
L'ensemble du recueil est disponible sur le site de la FNAB.

Le ministère de l'Agriculture dote la filière bio de 3 millions d'euros par an sur cinq ans

Appel à projets : le ministère de l'Agriculture dote la filière bio de 3 millions d'euros par an sur cinq ans
Le ministère de l'Agriculture a annoncé lundi 6 février 2012 avoir doté l'Agence Bio d'un fonds de structuration intitulé "Avenir Bio" d'un montant de 3 millions d'euros par an pendant 5 ans. Cette dotation intervient dans le cadre du  plan d'actions "agriculture biologique : horizon 2012" visant à favoriser la structuration des filières.
Dans ce cadre, l'Agence Bio lance le 7ème appel à projets destiné à soutenir des initiatives de développement des filières biologiques afin de "donner plus d'impact et d'amplitude à des projets d'envergure nationale ou supra régionale et/ou présentant un caractère pilote et très innovant pour le développement l'agriculture biologique".
Les candidats ont jusqu'au 2 avril 2012 pour soumettre leur dossier.

dimanche 5 février 2012

Les grands principes du SCOT Schéma de COhérence Territoriale



Les grands principes du Schéma de COhérence Territoriale présentés par Catherine JOUVE, directrice du SCOT'Ouest au POLE AZUR PROVENCE.
Institué par loi la Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) du 13 décembre 2000, le Schéma de cohérence territoriale (Scot) est l’outil de conception et de mise en oeuvre d’une planification territoriale. Il est destiné à servir de cadre de référence pour les différentes politiques publiques notamment sur l’habitat, les déplacements, économie, l’environnement, l’organisation de l’espace. Il oriente l’avenir d’un territoire dans une démarche de développement durable. En fin d’élaboration, un Scot est matérialisé par trois documents : un rapport de présentation, le Projet d’Aménagement Développement Durable (PADD) et le Document d’Orientations et d’Objectifs (DOO).

samedi 4 février 2012

Alliance Provence - Réseau AMAP de Provence Alpes Cote d'Azur



Une association qui a pour objet de développer et d’animer le réseau des AMAP en région PACA...
Une Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne est composée de consommateurs qui deviennent partenaires d’une ferme. Un engagement contractuel permet au producteur d’assurer à l’avance la commercialisation de ses produits et au consommateur d’obtenir un panier des produits de la ferme. L’AMAP et le producteur s’engage dans une démarche éthique

L'association des Blancs Chevaliers, les templiers de la commanderie de Biot



L'association des Blancs Chevaliers, les templiers de la commanderie de Biot a été créé pour permettre à la population locale et nationale de découvrir l'histoire des templiers sur notre territoire.
Chaque année, la municipalité de Biot organise une fête des Templiers, c'est l'occasion des amoureux et des curieux de l'histoire locale de rencontrer ces chevaliers.
Pour contacter l'Association DES BLANCS CHEVALIERS, "Les Templiers de la Commanderie de BIOT" un numéro de téléphone le 0629252236 ou par mail : les.blancs.chevaliers@orange.fr

Tous candidats avec Pierre RABHI



Cher colibri,
Nous sommes aujourd’hui 18 000 candidats : imaginez ces milliers de visages exposés partout en France pour montrer notre volonté de changement...
Et bien cette idée va se concrétiser grâce au partenariat avec JR, photographe célèbre pour ses immenses portraits affichés dans les rues du monde entier. Il met aujourd'hui son projet Inside Out au service de la campagne pour un évènement artistique et engagé !
Le 31 mars nous vous proposons d'être des milliers à afficher les portraits de la campagne dans les rues de nos villes.
Pour cela, il vous suffit de créer votre affiche avant le 20 février !
Vous êtes déjà candidat(e) ? Vérifiez si votre affiche correspond aux critères du projet Inside Out.
Invitez vos amis à participer ! Plus nous serons nombreux, plus cela aura d'impact.
Nous reviendrons très prochainement vers vous pour préciser les villes et les lieux de rassemblements. Nous sommes impatients de vous retrouver pour ce moment unique !

http://www.touscandidats2012.fr/

vendredi 3 février 2012

Anne et Pierre MAGNANI agriculteurs biologiques se diversifie



Anne et Pierre MAGNANI sont agriculteurs, maraichers en agriculture biologique sur Nice. Ils font partis du réseau local des AMAP et distribuent également leurs produits sur les marchés des communes environnantes. Contraint de diversifier comme tous les paysans des Alpes Maritimes leur activité. Anne et Pierre propose également des cours de cuisine locale en recevant chez eux des groupes de stagiaires. Si vous désirez connaitre le métier de maraichers, récolter des produits biologiques de saisons, les assembler avec des cuisiniers spécialisés dans les petits plats méditérannéen, vous êtes au bon endroit. Pour contacter Anne et Pierre MAGNANI, téléphonez leur au : 04 93 18 11 30. Bon appétit...

mercredi 1 février 2012

Première pierre Ecoquartier Cannes-Maria


En mars 2009, la création d’une ZAC (Zone d’aménagement concerté) a fait place au lancement de la consultation du choix de l’aménageur. Déjà, les contours du projet se dessinent : 2 200 m2 dédiés au commerce, environ 240 logements, plusieurs centaines de places de stationnement public et une extension de la place Commandant Maria de 2 500 m2. Le tout dans un cadre arboré, respectueux des normes de Haute Qualité Environnementale (HQE) et ouvert désormais vers les avenues de Vallauris et Isola Bella. Un véritable "quartier-jardin". Un partenaire privé sera choisi au début de cette année pour mettre en oeuvre ce projet ambitieux. Des équipements publics importants vont également être construits comme par exemple un bassin de rétention des eaux pluviales pour éviter les inondations en cas de fortes pluies. La villa Les Bleuets sera conservée et rénovée pour abriter un centre de loisirs pour la jeunesse et le club Bel Âge sera réinstallé dans des locaux plus fonctionnels. La construction d’un bâtiment neuf pour accueillir la Maison des associations est envisagée. D’autres pistes de réflexion sont engagées de manière à parfaire l’attrait du quartier Prado-République. La construction d’un nouvel hôtel complémentaire de ceux du secteur (notamment rue de Mimont) est l’une d’entre elles, l’accent étant mis sur le développement économique et les débouchés en matière d’emploi. Cette nouvelle dynamique esthétique et commerciale doit inciter les Cannois et les touristes à faire leurs achats dans ce secteur. Étape après étape, l’aménagement se poursuivra jusqu’en 2013, une fois la réhabilitation de la villa des Bleuets et la conception de la Maison des associations parvenues à leur terme.

Interview de Michel DESSUS - Président de la chambre d'agriculture des Alpes Maritimes



Interview Michel DESSUS Président de la chambre d'agriculture des Alpes Maritimes.
Les questions posées sont relatives au développement d'une agriculture de proximité et vivrière sur le département des Alpes Maritimes.
Il est question des missions de la chambre d'agriculture et des stratégies de développement d'une agriculture vivrière; de qualité et de proximité. Le positionnement de la chambre d'agriculture dans l'OIN Opération d'intérêt nationale de la plaine du Var qui fera l'objet d'un reportage indépendant...