dimanche 29 janvier 2012

LOCAVITA cree son AMAP

LOCAVITA vient d'obtenir pour 20 familles (2 adultes et 2 enfants) la livraison de panier de produits biologiques locaux par Francois OULMONT, maraîcher biologique certifié de Grasse. Si vous habitez Grasse ou limitrophe, pré-inscrivez-vous dès maintenant. Les places seront rapidement prises. Une réunion d'information sera organisée sur Grasse en février. webmaster@locavita.org pour plus de renseignement.

samedi 28 janvier 2012

Campagne situation agricole des Alpes Maritimes

La situation agricole des Alpes Maritimes est très particulière et il semble important que dans un esprit « d’initiatives en transition » nous en réalisions le portrait afin de bien comprendre les enjeux et les failles de notre développement local.

En 2007, l'activité agricole des Alpes-Maritimes s'articulait autour de trois productions majeures : fleurs, fruits et légumes qui représentent 82 % de la richesse agricole du département bien que ces trois activités n’occupent que 3 % de la surface agricole.

L’horticulture est le premier pilier économique maralpin. Cette filière génère 44 % de la richesse agricole des Alpes-Maritimes avant les légumes (22 %) et les fruits (16 %). Les quatre cinquièmes des recettes florales sont assurées par la production de fleurs et de plantes en pots ou plants à massifs.

Il est évident que dans un esprit « développement durable », ce qui nous intéresse principalement est la production maraîchère (les légumes et petits fruits comme les tomates, les fraises…) et arboricole (les fruits sur arbre). Pour commencer par le domaine arboricole, les exploitations oléicoles représente près de 80% de la production, en cas de pénurie alimentaire, nous mangerons en grande partie des figues et des agrumes, espérons que cette disette ait lieu durant l’été ou dans la période hivernale. Le maraichage représente moins de 300 hectares cultivés sur le département. Un hectare nourrit à l’année environ 40 familles (2 adultes – 2 enfants). Nous pouvons estimer que dans cette même période de pénurie alimentaire, seules 48000 sur le plus d’un million d’habitants des Alpes Maritimes auront accès à cette production composée essentiellement de Salades, courgettes, bettes, poireaux, courges, carottes, choux-fleurs, radis. Il est a noté que l’essentiel de cette production est distribué par le réseau local des AMAP (Association pour le Maintien d’une Agriculture de Proximité), dont notre réseau LOCAVITA vient d’accéder après de nombreux mois d’attente pour 20 familles uniquement. C’est pour vous dire comme cette situation maraîchère est actuellement tendue et que la demande est grandissante.

Il est également à noter que nous avons un vide total concernant la production céréalière qui devrait normalement représenté 60% de notre alimentation quotidienne en raison de ses apports nutritionnels en protéines et vitamines essentielles.

Concernant l’élevage, c’est celui des ovins qui est le plus courant sur le territoire avec 260 exploitations et 70 000 têtes. C’est l’activité agricole la plus importante dans la zone montagneuse en raison de sa situation géographique et climatique particulière.

Le problème principal – une urbanisation démesurée sur nos terres fertiles

98 % de la zone littorale des Alpes Maritimes est urbanisée, comprenons bien qu’une Opération d’Intérêt Nationale « Plaine du Var » visant à urbaniser au nom du développement durable 1% de plus cette zone déjà fortement agressée est un paradoxe que seuls les politiques et les hommes d’affaires peuvent comprendre. Pour l’agriculture la zone littorale est la plus prospère, une terre fertile permettant jusqu’à 4 rotations annuelles dans le domaine du maraichage alors que les terres de l’arrière-pays ne peuvent en proposer qu’une seule. Sans parler d’autonomie alimentaire qui semble totalement irréalisable sur notre département en raison sa situation foncière, géographique et démographique, il est évident que nous sommes dans une situation extrêmement dangereuse pour notre devenir à moyen terme.

En raison de l’augmentation du coût de l’énergie, ne produire en local que 3% de ce que nous consommons est une folie. Nous paierons rapidement plus cher le transport des marchandises que leur coût de production. Cette situation n’a pas toujours été aussi stérile. Dans les années 1970, nous comptions plus de 10000 exploitations agricoles sur le département, environ 650 ont survécu. Pour noircir le tableau de notre agriculture locale, la moyenne d’âge des exploitants est de 58 ans et peu d’entre eux ont un successeur ou un repreneur.

Jusqu’alors, les terres agricoles étaient facilement transformées en zones urbanisables, ce qui était d’un intérêt non négligeable pour les agriculteurs qui avait besoin de revendre leur capital foncier en raison de leur très modestes indemnités de  retraite. Les schémas de cohérence territoriaux permettront de conserver les dernières terres agricoles du département. Cette démarche est primordiale pour notre devenir agricole local, mais une injustice pour tous les agriculteurs qui ne pourront pas réaliser de complément de retraite conséquent lors de leur fin de carrière alors que leurs prédécesseurs ont largement profité de la situation. Pourquoi les avantages des uns devraient être payés par d’autres ? Il est évident que le SCOT et les PLU en cours de création ne reprendront pas d’espace sur les terres urbanisées et que les superficies sont extrêmement réduites.

Il n’y a pas beaucoup à attendre des politiques de développement local pour améliorer notre situation vivrière sur le département. Au mieux nous pourrions doubler ou tripler notre superficie de maraichage. Cela demanderait évidemment qu’une pression citoyenne auprès des politiques locaux soit beaucoup plus perceptible qu’actuellement. La production fruitière semble également dans une phase de décroissance. Le changement climatique joue un grand rôle sur l’éradication des arbres fruitiers selon les agriculteurs et aucune campagne de plantation n’a été menée dans les années précédentes. Il est bon de savoir qu’il faut environ 10 à 15 ans à un avocatier pour qu’il soit productif. Soyons positif, nous avons de l’huile d’olive, des salades des courgettes, quelques figues et oranges, de bons repas en perspective agrémenter d'un filet de jus de citron …

Didier LAURENT – LOCAVITA – La vie locale des Alpes Maritimes

Source agricole : Agreste - Enquête structure 2007 et recensement agricole 2000

dimanche 15 janvier 2012

Objectifs LOCAVITA 2012

Chers sympathisants des acteurs du développement durable et solidaire des Alpes Maritimes,

Cette année 2012 sera une année charnière pour notre développement local, la mise en place des SCOT (Schémas de Cohérence Territoriale) devrait protéger (et non rajouter, malheureusement) les dernières terres agricoles des Alpes Maritimes.
Ces terres agricoles sont de petites superficies et propices à la culture maraichère. Il faudra évidemment mettre en place autant d’agriculteurs que de terres existantes et il semble que cela soit acquis par nos politiques (Nous sommes en période d’élection). La demande est là, la recherche de produits locaux moins énergivores en transport, plus naturels, de meilleure qualité, même les grandes surfaces commencent à lorgner ces terres agricoles pour produire localement (les coûts de transport ne seront plus abordables dans quelques années).
Si nous faisons cette année un inventaire de la production et de l’artisanat des Alpes Maritimes (que nous n’arrivons pas à faire financer puisque c’est immatériel) c’est pour nous doter de la première cartographie du territoire en matière de produits et de services locaux, respectueux de l’environnement et des hommes afin que chacun de nous connaissent ce patrimoine, ce dispositif que nous possédons ici sur les Alpes Maritimes. Bien sûr nous ne pourrions le faire sans nos partenaires locaux comme Agribio 06, Alliance Provence, l’APEAS, le réseau des AMAP, Natura 2000, les communautés de Communes, la chambre d’agriculture et plusieurs autres associations spécialisées …
C’est aussi l’année où l’opération d’intérêt générale de l’OIN sera engagée. Cette opération bien que louable urbanise au nom du développement durable sans avoir respecter les règles basiques de la consultation citoyenne les dernières zones libres du littoral. Après cette opération d’urbanisation, il n’y aura plus aucun espace urbanisable sur le littoral, nous arrivons à la fin d’un système de développement urbain démesuré et il faudra préparer l’après.
2012, c’est aussi la poursuite de l’augmentation des coûts de l’énergie qui depuis 5 ans maintenant est de 8% par an. Ces coûts de l’énergie qui remettent en question nos modes de consommation. C’est également l’augmentation des coûts des produits usuels 4% en 2011, il semble que ce taux soit une moyenne annuelle raisonnable. Le coût de la vie augmente donc de 2 à 3%, ce qui est supérieur à la progression de notre monnaie européenne. Nous vivons en déficit, un déficit qui nous coutera cher à nous et à nos enfants. Il y a possibilité que l’€uro s’écroule au cours de l’année.
Si nous imaginons nos modes de vie sans une économie sur laquelle nous pouvons compter, sans un minimum de revenu assurant l’essentiel, avec une énergie qui ne cesse d’augmenter, nous sommes devant une situation qui risque d’entrainer un grand nombre de personnes dans de grandes difficultés… Si nous ne sommes pas riches et que nous appartenons au petit monde, il nous faudra vraiment retrousser les manches sous peine de devenir des exclus et de ne plus profiter de la vie comme nous l’avons connu. Il nous faudra reconquérir nos terres vivrières, les cultiver avec l’aide des derniers paysans de notre territoire, il nous faudra revoir nos modes économiques (le troc, l’échange, des monnaies alternatives), il nous faudra revoir nos modes d’hébergement, de consommation énergétique, nos moyens de transports, notre rapport à l’emploi, nos moyens pour rester en bonne santé. 2012 est certainement une des dernières années pour initier ce changement.
Nous n’avons pas créer LOCAVITA pour harceler la population ou pour lancer des messages anxiogènes, nous ne voulons même pas convaincre qui que ce soit, juste rassembler sur notre territoire ceux et celles qui veulent initier un nouveau modèle solidaire sur lequel nous pourrons tous compter à travers nos expériences, nos qualifications, nos connaissances. Nous n’avons pas prévu de créer des groupes de discussion, mais des groupes de travail parce que nous devons entrer dans l’action. 2012 est une très belle année, source d’un renouveau (qui ne viendra pas des politiques) créé par la population pour la population et pour l’avenir de nos enfants.

Voici ce dont nous avons besoin pour réaliser cette opération.

Bénévoles « Base de données »
Des bénévoles qui vont réaliser un travail d’inventaire afin de dresser des listes thématiques qualifiées (les producteurs, les magasins, les point de vente circuit court, les marchés, les pêcheurs, les zones naturelles …)

Bénévoles « Acteurs / Actrices »
Nous avons régulièrement besoin de bénévoles qui ont des capacités d’acteur pour présenter des initiatives locales ou des très courts métrages de promotion d’actions locales …

Bénévoles « Cinéastes / Photographes »
Notre politique de communication est basée sur la présentation des acteurs et initiatives par l’image afin de les rendre plus concret et proche de la population locale. Nous avons besoin de bénévoles qui aillent filmer ou interviewer ces acteurs.

Don « Reportage – Les derniers pêcheurs de Cannes »
Pour réaliser le reportage « Les derniers pêcheurs de Cannes », nous aurions besoin de 132 € (frais de location de matériel spécifique, déplacements…). Nous faisons appel aux dons des sympathisants (don libre). Cliquez sur le lien suivant …

Bénévoles « Eco-informateurs »
Pour diffuser une information claire, non militante, la plus proche possible de la réalité, nous avons besoin d’éco-informateurs qui prendront en charge des secteurs comme les journalistes, cela peut être un quartier, comme une démarche, comme une ville ou une agglomération. Les éco-informateurs sont les représentant sur le terrain, ils suivent des dossiers, ils se renseignent, il font appel aux reporters vidéos et photos de notre collectif pour illustrer leur recherche et nous renvoie de l’information sous forme d’articles ou de brèves.

Bénévoles « Webmaster »
Dans le cadre de nos missions, nous accompagnons les acteurs locaux associatifs à communiquer à travers le web et les aidons à mettre en place des outils informatiques (sites, blogs (wordpress) (blogger), ecommerce (thélia), présence web (facebook, twitter, dailymotion, YouTube, Réseaux sociaux spécifiques), réseau sociaux internes (NING)…). Nous avons besoin de bénévoles qui accompagnent les petites associations à la mise ne place de ces outils et les relier à notre réseau…

Don « Reportage – La situation agricole des Alpes Maritimes »
Pour réaliser le reportage « La situation agricole des Alpes Maritimes », nous aurions besoin de 480 € (frais de location de matériel spécifique, déplacements…). Nous faisons appel aux dons des sympathisants (don libre). Cliquez sur le lien suivant …

Bien à vous tous

samedi 14 janvier 2012

Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands

Les Français ont plus de pesticides agricoles dans le sang que les Américains et les Allemands. C'est ce qui ressort d'une étude inédite de l'Institut national de veille sanitaire (INVS).
Les Français devancent les Allemands et les Américains au concours de celui qui a le plus de pesticides dans le sang. Les concentrations biologiques de plusieurs substances chimiques ont été mesurées, entre 2006 et 2007, par l'Institut national de veille sanitaire, sur un échantillon représentatif de la population (2000 adultes pour les métaux, 365 pour le mercure, 400 pour les pesticides et les PCB): les trois conclusions qui en découlent sont alarmantes.
Si les niveaux de plomb, cadmium, mercure, arsenic organique, sont stables ou en baisse, les pesticides, eux, sont présents dans notre sang à des niveaux au moins trois fois plus élevés que dans celui des Américains ou des Allemands. Ces pesticides sont largement utilisés en agriculture, en horticulture et pour un usage domestique (idéaux pour se débarrasser des insectes à la maison, désherber les allées, protéger les plantes du jardin, en finir avec les tiques et les puces de nos animaux de compagnie, ou les poux chez l'enfant).
Par ailleurs, il va peut-être falloir apprendre à aimer les trous dans les vêtements ou changer la ventilation dans les toilettes. En effet, les substances que l'on retrouve dans les produits antimites ou les désodorisants pour toilettes, véhiculent d'autres types de pesticides, dits "organochlorés". Or, mauvaise nouvelle, le taux de ces produits chimiques dans notre sang est dix fois supérieur à celui trouvé dans le sang des Allemands!
Pire encore, les PCB. Malgré leur interdiction totale dès 1979, ils sont encore largement présents dans notre environnement. Ils se sont disséminés dans l'air, le sol, l'eau, les sédiments, contaminant les plantes, les animaux et enfin les hommes. Présents à l'époque dans les encres d'imprimerie et les adhésifs,le site du ministère de l'Ecologie rappelle qu'ils ont aussi été utilisés comme huile pour les transformateurs et les condensateurs, ainsi que dans certains radiateurs ou autres équipements électriques. Ils ont servi de lubrifiant dans les turbines et les pompes, le traitement du métal, les soudures, les peintures et les papiers autocopiants sans carbone. 
Toujours selon cette étude, la concentration des PCB dans le sang des Français est plus élevée que chez nos voisins allemands et américains.

vendredi 13 janvier 2012

Réseau Local d'Accompagnement des Economies sociales et solidaires 06



Réseau Local d'Accompagnement des Economies sociales et solidaires 06

Compte rendu de l'atelier 1 : le parcours du créateur présenté par Philippe CHEMLA Responsable de l'antenne de Nice d'Energies Alternatives. La rencontre était organisée par la maison de l'économie et du développement solidaire de Valbonne et la CLAIE Nice

mercredi 11 janvier 2012

Recette de cuisine - Salade de petit épautre sucrée salée (4 pers)

Recette de cuisine - Salade de petit épautre sucrée salée (4 pers)
Ca marche aussi avec du Quinoa, du blé ...
Pour les céréales prenez des céréales complètes (avec le son) et bio

Ingrédients
250 gr de petit épautre
1 demi poivron rouge
1 demi poivron vert
1 tomate
3 clémentines
olives verte ou noire
15gr d'Amandes

Préparation
Laissez tremper les céréales de petit épautre une nuit.
Le lendemain, cuisez à la vapeur les céréales environ 20 minutes
Durant ce temps, découpé en très petits dés les poivrons, la tomate, les clémentines, les olives vertes et noires.
Boyez les amandes
Laissez refroidir les céréales de petit épautre et mélangez tous les ingrédients.
Assaisonnez d'une sauce à l'huile d'olive. Vous pouvez ajouter un peu de cannelle et de piment d'espelette, ou du cumin et du curcuma delon les gouts...
Dégutez frais...

Vous aussi partagez vos recettes ... envoyez les sur notre mail webmaster@locavita.org

16ème Marché de la Truffe à la Bastide Saint Antoine à Grasse et au Rouret



MARCHÉ DE LA TRUFFE 2012 - week-end des 7 et 8 janvier 2012 - le 16ème Marché de la Truffe à la Bastide Saint Antoine à Grasse le samedi et au Rouret le dimanche.
Comme chaque année, les trufficulteurs des Alpes maritimes présentent à la vente et à la dégustation leurs diamants noirs.
Le samedi, Jacques Chibois ouvre les jardins de sa Bastide Saint Antoine pour humer le champignon noir que le chef sait embellir de mille façons.
Les convives qui auront eu la prudence de réserver pourront se délecter des tuber melanosporum apprêtés par le chef à l'occasion du déjeuner Tout Truffe servi à sa table d'hôte.
Dimanche, le marché se poursuit au Rouret autour d’un marché du terroir et de nombreuses animations.
Les trufficulteurs feront visiter la parcelle truffière sur le bois communal et procéderont à des démonstrations avec leurs chiens truffiers.
Le marché est animé toute la journée par l'association CERCOLO, danse et l'orchestre GAMBARU7.

Le contrat Horaires choisies de la société CONVERS



La société CONVERS, télémarketing, centre d'appel, call center sur Nice méne depuis 14 ans une stratégie qui rapporte. Ils ont misé sur le bien être des salariés, Bureaux face à la mer, locaux accueillants, outils de management humain et surtout un contrat d'Horaires choisies qui permet à chaque salarié de répondre à ses attentes pour allier vie professionnelle, vie personnelle. Le société CONVERS a aussi misé sur la diversité et des plans de formation qui leur permettent déviter le turn over dans l'entreprise coutant souvent très cher. Une interview de Philippe DE GIBON, directeur général de CONVERS qui a reçu du Sénat le trophée national de l'entreprise citoyenne...

lundi 9 janvier 2012

Les espaces naturels les plus menacées à travers le monde

La Patagonie
C'était l'hiver en Patagonie et pourtant… Le 8 juillet dernier, une arche de glace d'environ 60 mètres de haut et pesant plusieurs milliers de tonnes s'est séparée du gigantesque glacier argentin "Perito Moreno". Un événement exceptionnel en plein hiver et que les scientifiques attribuent au changement climatique.

La Grande Barrière de corail
S’étirant sur plus de 2 000 kilomètres au nord-est de la cote australienne, les 2 500 massifs de la Grande Barrière de corail constituent le plus vaste organisme vivant au monde. Mais l’augmentation de la température des océans et la pollution stressent les coraux qui "blanchissent" et expulsent les micro-algues qui leur apportent nourriture et couleurs. Ne reste plus alors qu’un maigre squelette de calcaire...

La banquise
La fonte progressive de la banquise est l'une des principales conséquences des gaz à effet de serre. Selon WWF, la superficie de la banquise en Arctique est proche de son plus bas niveau historique, atteint en 2007 soit 4,13 millions de km². Les glaces qui demeurent sont de plus en plus jeunes et donc de plus en plus fragiles, leur superficie ayant diminué de moitié en 20 ans.

Les iles Tuvalu
Les îles Tuvalu culminent à 5 mètres au dessus du niveau de la mer. Particulièrement exposées à la montée des eaux, elles sont menacées de disparition à court terme. En 10 ans, ces îles ont vu disparaitre 3 mètres de front de mer et les spécialistes programment leur disparition d'ici 2050. Les habitants des Tuvalu sont devenus malgré eux les premiers réfugiés climatiques...

L’Amazone
Considéré comme le plus grand fleuve du monde avec le Nil, l’Amazone est un régulateur climatique à l’échelle régionale et mondiale. Le réchauffement général de la planète de 2 à 3 degrés, prévu par les scientifiques d’ici 2050, pourrait entrainer une baisse spectaculaire du niveau du fleuve et provoquer la conversion de 30% à 60% de la forêt amazonienne en savane sèche.

La côte de l'Alaska
Large d’environ 600 mètres et longue de 5 kilomètres, l’île de Shishmaref est située en Alaska, à l’est des côtes russes. Certaines de ses plages ont d’ores et déjà disparu, avalées par la mer. Gonflées par la fonte du permafrost (le sable gelé), les eaux montent impitoyablement et menacent directement les 600 habitants de la région.

Les sommets du Pérou
Au Pérou, au nord du pays, la Cordillera Blanca ("cordillère blanche") est le massif montagneux tropical le plus élevé de la planète. Ses glaciers nourrissent des torrents qui emplissent de nombreux ravins et ce sont plus de 100 lacs glaciaires qui parsèment la région. Mais selon les experts, les neiges du sommet auraient reculé d’au moins 20 mètres depuis 30 ans. La comparaison entre ces trois images est flagrante...

L’Himalaya
Les glaciers de l’Himalaya sont les plus affectés par le réchauffement climatique. Véritables réservoirs d’eaux, ils alimentent 7 des plus grands fleuves d’Asie. Desservant un bassin de plus d’1 milliard de personnes, leur disparation serait une véritable catastrophe et pourrait provoquer l’assèchement des fleuves en dehors de la période des moussons.

La Mer de glace
Plus près de nous, le glacier des Bossons, dans le massif du Mont Blanc. Aussi appelé "Mer de glace", il mesure 7 kilomètres de long pour une surface d’environ 40 km². Mais depuis 1900, il a perdu plus de 110 mètres d’épaisseur, passant de 230 à 120 mètres. Et le phénomène de rétractation s'amplifie : ce glacier peut perdre jusqu'à 150 mètres de longueur et 3 à 4 mètres d’épaisseur chaque année...

Les grandes forêts de l’Afrique de l’Est
En Afrique, les forêts humides qui s'étendent sur les littoraux de la Somalie, du Kenya, de la Tanzanie et du Mozambique représentent un écosystème riche et fragile, qui dépend de la régularité des pluies apportées par l'Océan Indien. Par conséquent, une modification des régimes de pluie provoquerait l'assèchement des forêts, l'augmentation des risques d'incendie et l'appauvrissement des surfaces agricoles…

Le désert du Chihuahua
Abritant plus de 3 500 espèces végétales et des animaux rares, ce grand désert d’Amérique du Nord est l’un des plus riches sur le plan de la biodiversité. Mais les effets du réchauffement climatique se font déjà sentir sur ses réserves hydrauliques. Les fleuves qui le traversent, comme le Rio Grande, se sont parfois asséchés au cours des dernières années et la zone est fortement marquée par des pratiques agricoles trop intensives.

jeudi 5 janvier 2012

Présentation de FALABRAC FABRIK Café cantine, lieu écologique et solidaire, épicerie de produits locaux, biologiques



La Falabrac Fabrik est une association loi 1901 formée en mars 2007.
Aujourd'hui, la Falabrac Fabrik offre au grand public :
- Un café-cantine associatif, un lieu éco-conçu (matériaux écologiques et recyclés), aux couleurs vitaminées, au cœur de la Vieille Ville pour se restaurer ou s'abreuver avec des produits locaux de saison et bio à des prix très abordables.
- Une boutique de créateurs axée sur le réemploi (recyclage), une friperie, une épicerie de produits locaux.
- Un cadre expérimental dans lequel sont accueillies, développées ou hébergées toute forme d'initiatives ou de pratiques collectives qui préservent ou renforcent le lien social solidaire.
- On y trouve un coin pour les enfants, un espace de troc de jouets et de livres, une bibliothèque.
Le lieu est ouvert tous les jours de 10h à 19h sauf le dimanche, et propose ponctuellement des journées et soirées à thème.

mercredi 4 janvier 2012



Présentation des éleveurs de bovins et ovins en région PACA par Bruno ARGENCE du CIV PACABEV lors de CAP Santé GRASSE 2011

DOSSIER ALIMENTATION - LES CEREALES COTE NUTRITION

A la base de l’alimentation traditionnelle, les céréales sont l’un des piliers de l’équilibre nutritionnel et une formidable source d’énergie pour le corps.

Leur impact sur la santé est avéré, elles méritent de trouver leur juste place dans nos repas, grâce à leur diversité et aux multiples façons de les accommoder.

De précieux apports
Tous les spécialistes en nutrition santé sont unanimes et prônent une alimentation légère et variée où toutes les familles d'aliments ont leur place. Aujourd’hui, pour assurer les besoins du corps, les glucides complexes des céréales représentent à peine 20% de l’apport énergétique des français, au lieu des 45% recommandés, tandis que la part dévolue aux protéines animales, aux corps gras et au sucre est en nette augmentation, avec des conséquences nuisibles à la santé : surpoids, maladies cardio-vasculaires, cancers.
Pour pallier ces excès, les céréales complètes sont indispensables à notre équilibre nutritionnel et à une bonne santé. Elles permettent de faire le plein d’énergie grâce à la large part de glucides complexes qu’elles contiennent, mais elles contribuent également aux apports journaliers indispensables en nutriments vitaux en apportant :
Des fibres qui permettent d’atteindre rapidement la sensation de satiété et facilitent le transit intestinal. Essentielles à la santé, elles modèrent l’excès glycémique, minorent l’impact du cholestérol et participent à la régulation du poids.
Des vitamines B (sauf la vitamine B12) qui par toute une série de réactions chimiques, leur rôle est déterminant dans l’action de certaines enzymes nécessaires au métabolisme des glucides ; Elles permettent ainsi de libérer l’énergie des aliments. Les vitamines B1, B6, B9 sont aussi impliquées dans la formation de neurotransmetteurs comme la sérotonine et sont fondamentales pour l’équilibre du système nerveux central.
Des vitamines E qui est un antioxydant puissant.
Des minéraux et des oligo-éléments  comme le magnésium, le fer, le calcium, le chrome, le cuivre, la manganèse, le sélénium, le potassium… La liste est impressionnante et non exhaustive !
Des protéines dont la teneur des céréales complètes varie de 8 à 15 % (pas si loin derrière la viande qui en contient de 18 à 22%), bien qu’il leur manque souvent un acide aminé essentiel, la lysine, ce qui pour effet de limiter l’absorption des autres acides aminés (cependant, le quinoa, le petit épeautre et l’amarante contiennent tous les acides aminés essentiels).
Des acides gras insaturés présent dans les céréales qui renferment peu de lipides, mais ceux-ci sont de très bonne qualité puisqu’on y trouve les incontournables oméga-3.

Synonyme de santé
Grâce à leur nutriments précieux, les bénéfices des céréales complètes sont bien réels en terme de prévention santé, notamment des maladies de civilisation :
Côté cœur, les fibres et les antioxydants présents dans les céréales complètes contribuent au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire. Différentes études ont démontré que la consommation de céréales complètes permet d’abaisser la tension artérielle, d’améliorer la composition sanguine en contrôlant le taux de cholestérol (diminution de l’oxydation du LDL, baisse des triglycérides), de prévenir les maladies coronariennes et les accidents vasculaires.
Coté poids, contrairement aux idées reçues, manger des céréales complètes ne fait pas grossir ! C’est même tout le contraire. En effet, les dégradations successives des glucides complexes présents dans les céréales complètes aboutissent à des glucoses, qui seront assimilés progressivement, et cette lenteur permet de répondre aux besoins énergétiques de l’organisme de façon étalée et continue. Le satiété est nettement favorisée, écartant toute envie de grignotage entre les repas. Le risque du diabète de type 2 est réduit, d’autant plus que la consommation de céréales complètes semblent également corrélée à une amélioration de la sensibilité à l’insuline.
Coté système digestif, les céréales complètes contiennent de nombreuses enzymes (amylases, lipases…) indispensable à une bonne assimilation. D’autre part, par leur richesse en fibres, elles stimulent la sécrétion du mucus par les cellules endothéliales, ce qui protège la paroi intestinale, active le péristaltisme et contribue au bien-être du transit. Des études cliniques mettent en avant en effet préventif des cancers gastro-intestinaux.

Complètes ou raffinées ?
L’avantage nutritionnel des céréales est d’autant plus important qu’elles soient consommées sous forme complète. De fait le blutage ou le raffinage font perdre les parties extérieures du grain : l’enveloppe (le son) et le germe. Il ne reste que l’albumine, un amidon qui comporte comme un sucre rapide. La teneur en substances bénéfiques est considérablement appauvrie, puisque les nutriments sont justement présent en grand nombre dans le son et le germe : perte importante des fibres, des nombreux minéraux, antioxydants et vitamines, c'est-à-dire des nutriments qui facilitent l’assimilation même des grains. Le raffinage fait perdre jusqu’à 80% de la teneur en fibre et 85 % de l’apport en magnésium. Le produit final raffiné (pain blanc, pâtes ou riz blanc, pâtisserie à base de farine blanche, céréales ou céréales soufflées du petit déjeuner…) est déséquilibré et demande un effort digestif important car l’organisme doit prélever dans ses réserves ce qui lui manque à son assimilation, il est déminéralisant et nettement acidifiant.
Mais lorsque l’on n’est pas habitué aux céréales complètes, mieux vaut changer son alimentation progressivement. Choisissez d’abord des céréales semi-complètes biologiques : pain au levain semi complet, riz et pâtes semi-complet, farine bise (T80) pour réaliser vos gâteaux, etc… Les céréales semi-complètes permettent en douceur d’augmenter la quantité de fibre sans que cela soit irritant pour vos intestins.

Bien les digérer
Les céréales nécessitent une longue digestion pour être utilisables par l’organisme. Une étape est incontournable : une bonne mastication, car dans la salive se trouvent les premières enzymes qui dégradent les hydrates de carbone ; ainsi en mastiquant, vous éviterez de surcharger votre estomac et vos intestins en stimulant votre sensation de satiété. En plus, prendre le temps de mastiquer modère l’appétit et permet de goûter aux saveurs subtiles du plat.
La physiologie de la digestion permet également de comprendre les associations alimentaires correctes. C’est ainsi que les sucs digestifs qui dégradent les amidons des céréales ont besoin d’un milieu basique, tandis que la principale transformation des protéines a lieu dans l’estomac en milieu acide. Le potentiel de vitalité digestive est propre à chacun et dépend de nombreux facteurs mais, si votre digestion est laborieuse ou si vous êtes sujet aux ballonnements, évitez de manger au cours du même repas des céréales avec des protéines animales (pas de riz avec du poisson par exemple), de même n’ajoutez pas d’aliments acides (pas de pâtes à la sauce tomate) ou  d’aliments sucrés, ces derniers provoquant des fermentations.
Par contre les légumes cuits ou crus se combinent favorablement aux céréales, tout comme les protéines végétales (champignons, soja, lentille, algues …). Ce sont des associations particulièrement digestes, idéales le soir et en hiver.
Les végétariens peuvent réaliser des associations judicieuses en préparant les céréales (pauvre en lysine) et des légumineuses (carencées en méthionine), leurs différents acides aminés essentiels se complétant pour garantir un apport optimal en protéines végétales : pois chiches et semoule, soja et riz …

Equilibre acido-basique
Mais, en matière de nutrition, tout est affaire d’équilibre. Une consommation excessive de céréales, même complètes, peut s’avérer désastreuse : irritation des intestins, surcharge du foie, déchets mucosiques évacués par les voies respiratoires ou les glandes sébacées, acidose chronique, etc…
Pour autant il n’est pas souhaitable de supprimer les céréales, leurs qualités nutritionnelles sont bien établies. Les effets ne deviennent réellement néfastes que si les quantités absorbées sont surabondantes. C’est pourquoi il est recommandé de commencer doucement, de prendre son temps pour adopter la bonne dose et trouver sa tolérance personnelle sans occasionner d’irritation digestive ou autre surcharge.
Pour tamponner un excès d’acides, l’organisme doit puiser dans ses réserves alcalines et finit par piller ses minéraux (se trouvant dans les cheveux, dents, os …). C’est pourquoi, pour ne pas risquer de déminéralisation, veillez à ce que votre alimentation soit diversifiée de façon à couvrir l’ensemble des besoins. En pratique, accompagnez systématiquement chaque portion de céréales d’un plat de légumes, qui eux sont généralement alcalins, de façon à établir un équilibre entre les acides et les bases.
Par ailleurs, l’acide phytique, un composé présent naturellement dans l’enveloppe des céréales, à la propriété de piéger les minéraux (zinc, magnésium, fer …) et de réduire leur absorption par l’organisme. En fait, l’action de l’acide phytique est complexe et son impact fait l’objet de controverses auprès des scientifiques. Le mode de préparation des céréales complètes a cependant son importance pour réduire leur teneur en acide phytique : avant la cuisson, faites les griller à sec (jetez les dans une casserole à fond épais, laissez sur feu doux de 3 à 4 mn en remuant) ou laissez les tremper quelques heures, puis démarrez la cuisson à l’eau froide. De même choisissez toujours un pain complet au levain (et non pas à la levure) car la fermentation au levain détruit l’acide phytique et facilite l’assimilation de gluten.

Le choix est vaste
On y pense peu souvent, mais faire germer ses graines de céréales est sans conteste la façon la plus saine de les consommer : la germination permet d’hydrolyser l’acide phytique, les céréales germées sont hautement revitalisante, très digestes et parfaitement assimilables. La richesse en éléments vitaux devient phénoménale car la germination multiplie par dix la teneur en vitamines et en minéraux des graines, elle active aussi la formation d’enzymes et d’acides aminés. Le blé germé est ainsi un des meilleurs fortifiants qui soit, indiqué en période de croissance, de convalescence ou de grossesse, en cas de fatigue ou de déminéralisation. Essayez également le savoureux pain Essène confectionné à partir de céréales germées.
Les rayons des boutiques bio sont pourvus d’autres céréales que le blé. Privilégiez celles sans gluten comme le riz, le millet ou le sarrasin, ou encore le petit épeautre, une céréale ancienne qui n’a pas subi, au fil des temps, de sélection naturelle dans le but d’augmenter sa teneur en gluten comme le blé. Découvrez également les céréales des quatre coins du monde : fonio, teff, quinoa ou amarante, ces deux dernières étant une source de protéines complètes. Le choix est vaste.
Chaque céréale est déclinée sous diverses formes pour s’adapter à l’usage culinaire que vous souhaitez, sucré ou salé. Choisissez les en grain entiers ou concassés, broyés en farine (classé selon le tamisage) ou encore précuits et rapides à cuisiner : semoule (plus ou moins fine), boulgour (grains entiers précuits puis séchés avant d’être concasser), flocons (grains entier précuits et aplatis, toasté ou non), fécule (pour épaissir un liquide ou préparer des entremets), crème (farine précuites idéales pour les bouillies, mais aussi grains soufflés, galettes…
Le mode de cuisson des grains permet aussi de varier la texture et le gout : créole, à la vapeur, pilaf, façon risotto …
Il y a autant de façons d’ouvrir les portes de sa cuisine et de s’assurer un véritable équilibre alimentaire en partant à la découverte de saveurs nouvelles !

Annie CASAMAYOU
Praticienne de santé naturopathe, réflexologue. Spécialiste en nutrition santé et an aromathérapie. Auteur – www.mon-naturopathe.com

mardi 3 janvier 2012

Equilibre Alimentaire - Que Faire ?


Equilibre alimentaire - Que faire ? Par Bruno ARGENCE, conseiller nutrition chez CIV PACABEV

Vous aussi, présentez votre association ou votre activité en vidéo en nous contactant soit par mail : video@locavita.org ou par téléphone 06 62 69 87 10. Réservé aux acteurs des Alpes Maritimes uniquement...

La chaine alimentaire

lundi 2 janvier 2012

L'association MALTAE par Odile JACQUEMIN



Vous aussi, présentez votre association en vidéo en nous contactant soit par mail : video@locavita.org ou par téléphone 06 62 69 87 10. Réservé aux acteurs des Alpes Maritimes uniquement...

Les AMAP des Alpes Maritimes

Si vous désirez créé votre propre AMAP, vous pouvez contacter ALLIANCE PROVENCE au 04 94 98 80 00

Auribeau sur Siagne - AMAP AURIBEL
Consomm'acteur : Johanne Blanc - Tel : 04 93 42 36 31 - Email : johblanc@hotmail.com - Site web : http://auribel.free.fr/
Grasse - AMAP Nature et Saveurs dans l'assiette
Nature et Saveurs dans l'assiette - amap.grasse@gmail.com
Consomm'acteur : Christian Schaumann - Email : christian.schaumann@wanadoo.fr
Grasse - AMAP LA BANASTE
Consomm'actrice : Béatrice LE MOINE - Email : labanaste@gmail.com
Mouans-Sartoux - AMAP Les Paniers de nos Campagnes
Consomm'actrice : Pascale Renot - Tel : 04 93 60 19 02 - Site web : http://www.amap-mouans.fr/
Nice - AMAP Balico
Consomm'actrice : Lyliane Milano - Tel : 04 93 52 42 48 - Email : capucine068@free.fr - Blog : http://amapnice.zeblog.com/
Nice - AMAP des Collines
Consomm'actrice : Sylvie Descloix - Email : amapdescollines@voila.fr
Nice - AMAP de Valrose
Consomm'acteur : Florent RENAUD - Email : amap.valrose@gmail.com - Site web : http://amap-valrose.asso-web.com/
Nice - AMAP Les Granges
Consomm'actrice : Huguette Picouet - Tel : 06 99 01 43 35 - Email : huguette.picouet@bbox.fr
Nice - AMAP du Prieuré
Consomm'actrice : Julie Schierer - Tel : 04 93 04 49 82 - Email : julie.amap@gmail.com  - Site web : http://www.amapduprieure.tk/
Opio - AMAP OpioConsomm'acteur : Philippe Le Bars - Tel : 04 93 77 70 35 - Email : philippe.lebars@free.fr - Site web : http://amapopio.zeblog.com/
Valbonne - AMAP Désir de Bio
Consomm'acteur : Thierry BRETTEVILLE - Email : InfoDesirDeBio@gmail.com
Valbonne - AMAP de Garbejaïre
Consomm'actrice : Emmanuelle Pautrat - Email : emmanuelle.pautrat@orange.fr
Valbonne - AMAP Esprit de la Terre
Consomm'actrice : Florence Guerlais - email : florence.guerlais@free.fr
Colomars - AMAP de Colomars
Consomm'actrice : Hélène Buschiasso - Email : amap.colomars@orange.fr
Saint Vallier - AMAP de St Vallier
Consomm'acteur : Didier Benza - Email : didier@benza.fr - Site web : http://www.amapsv.org/
Le Tignet - AMAP Le Tignet
Consomm'actrice : Carole Defosse - Email : amapletignet@gmail.com
Plascassier - AMAP La Manne Bio
Consomm'actrice : Ivane Louveau - Email : ivanelouvo@yahoo.fr
Cannes - AMAP Cannes-La Bocca
consomm'actrice : Sandrine Pellegrino - Tel : 06 62 36 74 62 - Email : sandrinepel@yahoo.fr - Site web : http://amaplabocca.unblog.fr/
Saint Laurent du Var - AMAP Laurentine
Consomm'actrice : Viviane Fouilloux - Tel : 06 89 33 91 75 - Email : viviane.fouilloux@gmail.com
Antibes - AMAP Antiboise
Consomm'actrice : Josette Vigon - Tel : 06 12 06 80 48 - Email : lamapantiboise@gmail.com
La Gaude - AMAP Les Paniers d'Ecologissons
Consomm'actrice : Nathalie Béatini - Email : nathalie.beatini@wanadoo.fr
Castagniers - AMAP de Castagniers
Consomm'actrice : Marie-Noelle Cavalier - Tel : 06 23 31 98 30 - Email : marie-noelle.cavalier@laposte.net
Levens - AMAP de Levens
Email : amaplevens@yahoo.fr - Site web : http://amapdelevens.over-blog.com/
Castillon-Sospel - AMAP de Castillon-Sospel
Email : juanirion@yahoo.fr
Golfe-Juan - AMAP de Golfe Juan
Email : amapdegolfejuan@gmail.com
Roquefort les Pins - AMAP de Roquefort les Pins
Email : amapdespins@gmail.com
Villeneuve Loubet - AMAP du Loup
Collectif de Solidarités de Valbonne - Tel : 04 92 38 94 26
Email : amap.du.loup@free.fr - Site web : http://amap.du.loup.free.fr/

Les AMAP ont 10 ans - Retour à la source du mouvement

En 2001, pour faire face à des difficultés, Denise et Daniel Vuillon créent la première AMAP, Association pour le maintien de l'agriculture paysanne.
Depuis, le mouvement a fait tache d'huile et l'on compte des centaines d'AMAP.

Daniel et Denise Vuillon vivent dans une ferme située à cheval sur trois communes : Toulon, Ollioules et la Seyne-sur-Mer. En 1994, la seule commune d'Ollioules compte encore 140 exploitants agricoles, la plupart disposant d'importantes surfaces de serres. Un orage de grêle dévaste les serres. De très nombreuses exploitations s'arrêtent à ce moment-là. Aujourd'hui, il ne reste plus que cinq exploitants agricoles sur la commune.
Daniel et Denise ont eux aussi subi les foudres du ciel et se trouvent en difficulté financière. Décidés à ne pas s'arrêter, ils cherchent une solution. C'est à New York, lors d'une visite chez leur fille, qu'ils ont connu un système de soutien à l'agriculture "CSA". Ils ont attendu que des militants d'Aubagne, soucieux du contenu de leur assiette, leur permettent de proposer le partenariat « Amap ». Le principe : le consommateur paye à l'avance la production qui est partagée une fois par semaine sous forme de « paniers ».
Le producteur, dégagé des soucis commerciaux, s'engage à fournir un panier de sa production, saine, dans le respect de la biodiversité de l'environnement, selon la Charte des Amap (déposée en 2003 par Alliance Provence, qui coordonne les Amap en PACA). Après trois réunions d'information et de sensibilisation à cette économie alternative, Denise et Daniel se sont lancés dans cette première expérience d'Amap aux Olivades.
Leur ferme produit des légumes et des fruits tout au long de l'année grâce à un climat particulièrement agréable : la mer, à quelques kilomètres, évite les risques de gel. Ils disposent de quatre hectares de légumes de plein champ, de quatre hectares de vergers diversifiés et de près de deux hectares de serres.
Depuis longtemps, la ferme est en bio. On y applique des méthodes de lutte intégrée et des auxiliaires pour lutter contre les parasites. Les engrais sont organiques.
Le travail du sol respecte les équilibres biologiques et contribue à l'enrichissement de la terre et de l'environnement.

Un lien solidaire, un bénéfice réciproque

Le coup de génie dans l'AMAP est le lien très fort qui relie le producteur aux consommateurs. En s'engageant financièrement, en début d'année, à prendre un certain nombre de paniers, le consommateur assure une régularité dans les débouchés pour le producteur, qui peut ainsi gérer sa production au plus juste et éviter les invendus et les gaspillages. En retour, comme il n'y a plus de pertes ou presque, l'agriculteur peut vendre moins cher et le consommateur dispose de produits bio aux meilleurs prix. Le bénéfice est réciproque et c'est pour cela que ça marche si bien.
Le panier de base est calculé pour une famille de deux adultes et deux enfants, mais il est possible de se mettre à plusieurs sur le même panier si l'on est célibataire ou si l'on n'a pas deux enfants. Dans une Lettre diffusée régulièrement, le producteur indique son calendrier de production, rappelle les jours où l'on peut retirer son panier et donne des informations complémentaires : recettes, rendez-vous…
Pour Daniel et Denise, aujourd'hui, il y a trois distributions par semaine : deux se font sur leur ferme pour les personnes de l'agglomération de Toulon, la troisième est livrée à Aubagne. Lors des distributions, la quantité est indiquée pour chaque fruit et légume et les adhérents pèsent ce qu'ils doivent prendre en fonction de la quantité précisée. Cela représente des quantités imposantes : en pleine saison, pour emmener une livraison à Aubagne, Daniel et Denise doivent louer une grosse camionnette. Tout au long de l'année, les producteurs s'engagent à fournir au moins dix fruits et légumes différents par panier. Le prix du panier est proposé par le producteur. Il est calculé en fonction des coûts de production des salaires et des charges. C'est, en tout cas ainsi que le prix du panier est calculé aux Olivades où 100 % de la production est distribuée en AMAP.
La contrainte pour le consommateur, c'est de partager les risques du métier avec l'agriculteur : culture abondante ou défaillante, avance ou retard de production dû à la météo de l'année… Le consommateur non seulement réapprend à manger de saison, mais il est en lien avec la nature par les aléas de production.

Pour mieux se connaître, différentes rencontres sont organisées. Au début de la saison, à l'automne, un pique-nique a lieu à la ferme avec chacun des groupes, ce qui permet de faire connaissance avec les nouveaux arrivants. Lorsqu'il y a une grosse production en vue, des animations sont mises en place pour ramasser collectivement les excédents et les transformer (ateliers sauces et confitures). Il est toujours possible, pour les plus passionnés, de venir aider aux récoltes et même plus ; Denise et Daniel n'hésitent pas à lancer des appels à "coups de mains" lorsque c'est nécessaire. d'AMAP dans toute la région, puis un peu partout en France. Le couple a vite été débordé par les demandes de présentation de leur initiative. Ils ont concrètement aidé à mettre en place une cinquantaine d'AMAP. Toujours très actifs localement et dans le réseau internationnal « Urgenci », ils défendent le concept contre les tentatives de récupérations de diverses structures qui les remettraient dans des normes institutionnelles et des règles dont l'agriculture paysanne a beaucoup trop payé les frais.
L'administratif formel leur semble nuire à la convivialité. Ils sont pour l'autonomisation des initiatives et si certaines ne copient pas leur fonctionnement, ils n'y voient, eux, aucun inconvénient.
Convoitises
Localement, la situation de la ferme est explosive. La ville de Toulon continuant à s'agrandir, ils ont été rattrapés par les zones commerciales et, juste derrière leur ferme, se trouve un des plus grands parkings de l'agglomération, avec une zone commerciale hideuse qui souhaiterait encore s'agrandir. Mais cette dernière est coincée d'un côté par une autoroute, de l'autre par une villa classée par les monuments historiques. Elle ne peut donc que viser les bonnes terres maraîchères bio de Daniel et Denise Guillon.
Les élus sont venus les voir plusieurs fois pour leur assurer que s'ils vendaient, leur fortune était faite. Devant leur refus, la mairie de Toulon a prétexté un temps la nécessité de les exproprier pour pouvoir créer à leur place le terminus du futur tramway et une gare routière. L'AMAP s'est alors révélée une formidable caisse de résonance pour dénoncer les manoeuvres diverses pour pousser les paysans dehors. Aujourd'hui, les projets semblent arrêtés et Daniel en conclut qu'une AMAP n'est pas seulement une arme sociale pour le maintien de l'agriculture paysanne, mais peut être aussi un excellent outil contre la spéculation immobilière.

Michel Bernard
Extrait de Silence - Ecologie - Alternatives - Non violence

dimanche 1 janvier 2012

Recherche vieux métiers pour reportage

Recherche d'acteurs exemplaires

Enfin le logo LOCAVITA ...

Après la coccinelle, la bête à bonheur qui a accompagné COCIPE, la communauté citoyenne pour la Protection de l'environnement durant 5 ans, la grenouille qui a tendance à s'accrocher partout devient l'effigie de LOCAVITA, la vie locale des Alpes Maritimes. La principale fonction de LOCAVITA est de présenter à la population des Alpes Maritimes, les acteurs, les initiatives exemplaires respectueuse des Hommes et de la Nature et d'apporter une information non partisane pour comprendre les enjeux environnementaux, sociétaux, sociaux et économique du département des Alpes Maritimes.
LOCAVITA est une association de communication, de promotion et de presse web et audiovisuel. Nous sommes toujours ouvert à tous les bénévoles qui désirent participer à la diffusion d'une information non partisane sur le territoire. Cinéastes, photographes, négriers, journalistes amateurs ...

Acteur et solidaire pour un monde durable